La CPME interpelle les politiques sur l'urgence d'une relance économique

Baptiste Faure (à gauche) est le secrétaire général de la CPME.
Pour la Confédération des petites et moyennes entreprises, il y a urgence à sortir du conflit politique afin d’élaborer un modèle économique autosuffisant, solidaire et responsable. La CPME le fait savoir dans une lettre ouverte adressée aux élus du pays. 
Troisième référendum ou pas, pour la Confédération des petites et moyennes entreprises, il devient urgent de donner une vision de l’avenir du pays sur le long terme. C’est le sens de la lettre ouverte, qui doit être envoyée à tous les élus du Congrès et des trois assemblées de province. « C’est la nécessite d’arrêter les affrontements politiques, qui ont pu avoir lieu ces dernières semaines, et de rassembler, élus, société civile, partenaires sociaux, pour construire le modèle économique, social et institutionnel de la Calédonie de demain », explique Baptiste Faure, le secrétaire général de la CPME.

Arrêter les affrontements politiques et permettre à la Calédonie de construire son développement soutenable et pérenne

Baptiste Faure, le secrétaire général de la CPME

 

Reconnaître la société civile comme un véritable acteur

La CPME, qui aide et défend un millier de petites et moyennes entreprises calédoniennes, veut participer aux échanges qui vont se tenir sur les questions institutionnelles, économiques, sociales. Il faut « que les élus politiques fassent confiance à la société civile qui compose la Nouvelle-Calédonie et toutes les tranches de la société civile , estime le secrétaire général de la CPME.

La Calédonie est riche de sa société civile, de ses diversités d’opinion

Baptiste Faure

 

Résorber les inégalités sociales 

Les chefs d’entreprise demandent notamment l’élaboration d’un plan de relance économique, l’optimisation du mille-feuilles institutionnel et des dépenses publiques, et la pérennité du modèle de protection sociale
Pour Jean-Marie Dauthieux, un acteur du BTP, il est également important de mettre en place un pacte social pour résorber les inégalités sociales. Myriam Margaron, chef d’entreprise en esthétique demande un respect de la règlementation.
Leurs réactions sont à écouter ici.

Réactions CPME

Le reportage télévisé de Dave Waheo-Hnasson et Claude Lindor
©nouvellecaledonie