La fondation Opale est née de mon désir de faire partager ma collection d’art aborigène avec le plus grand nombre. Pour les artistes aborigènes, la transmission est quelque chose de très important et pour moi, c’était devenu une évidence de faire partager cette collection .
-Bérengère Primat, présidente de la fondation Opale
Après 18 mois d’existence, la fondation Opale présente sa nouvelle exposition « Résonances », en faisant dialoguer des œuvres d’artistes aborigènes avec des œuvres d’artistes du monde entier. La fondation s’est appuyée sur la collection de Bérangère Primat, la présidente de la fondation Opale, mais aussi sur la collection de sa sœur Garance Primat, avec la collection Dragonfly.
Cette dernière collection s’intéresse tout particulièrement aux artistes du monde entier qui entretiennent un lien fort avec la nature.
L’exposition « Résonances » présente des œuvres de nombreux artistes : Clifford Possum Tjapaltjarri, Anish Kappoor, Sol LeWit, Judy Watson, Romuald Hazoumé, Ronnie Tjampitjinpa, Giuseppe Penone, Paddy Bedford…
L’idée n’était pas de mettre les artistes aborigènes dans une catégorie, mais plutôt de donner à l’art aborigène la position d’un art contemporain qui fait partie du monde et qui peut être montré avec les plus grands artistes internationaux. L’art est quelque chose d’universel, l’art fait partie de l’être humain, c’est à travers l’art que l’homme essaye de s’exprimer sur l’univers, sur tout ce qui l’entoure et sur sa propre position dans l’univers.
- Georges Petitjean, co-commissaire de l’exposition Résonances.
La fondation Opale possède un fond de plus de 900 œuvres, ce qui en fait la collection d’art aborigène contemporain la plus importante en Europe.
Reportage Outre-mer la 1ère / France Ô :