Cyclone Erica : 5 raisons pour lesquelles les Calédoniens s'en souviennent

Cyclone Erica
Il y a vingt ans, les 13 et 14 mars 2003, le cyclone Erica frappait la Nouvelle-Calédonie, causant la mort de deux personnes et laissant plus de trois milliards de francs de dégâts.

Ce mardi 14 mars, la Nouvelle-Calédonie marque le vingtième anniversaire du passage d'Erica. Un cyclone d'une rare intensité qui balaya la Grande terre à coups de pluies et de vents violents. Voici ce qu'on peut en retenir.

1 Un triste bilan humain 

Durant le passage du cyclone, deux personnes ont été tuées. Des drames auxquels s'ajoute la mort d'un électricien, lors du rétablissement du réseau électrique endommagé par le phénomène. Des centaines de blessés et des milliers de personnes sinistrées ont été recensés. À Nouméa, plus de 700 personnes ont été accueillies dans trois centres d'hébergement : Nouville, Anse-Vata et Rivière-Salée.

2 Des dégâts matériels considérables 

Toitures arrachées, constructions effondrées, arbres tombés sur les maisons et les voitures, routes coupées, champs inondés, réseaux (électriques, télécoms et d'eau) détruits... Les conséquences d'Erica sont impressionnantes. Dans le pays, plusieurs milliers d'habitations ont été ravagés ou très endommagés. Au total, plus de trois milliards de francs de dégâts ont été déclarés.

3 Une alerte 2 déclenchée plus ou moins tardivement  

Le cyclone surprend tout le monde par sa rapidité, notamment son accélération inattendue, ce qui conduit les autorités à déclencher l'alerte maximale relativement tard. C'est seulement le 14 mars 2003 au matin que la province Sud passe en alerte 2. A ce moment-là, de nombreux travailleurs ont dû faire demi-tour pour rentrer chez eux, sous de violentes rafales de vent. 

4 Des records de vent à Nouméa

Avec 202 km/h en rafale et 144 km/h en vents moyens enregistrés par Météo France à Nouméa, le cyclone Erica bat les records jusque-là détenus par les phénomènes Colleen (1969), Béti (1996) et Anne (1988). 

5 La venue de Brigitte Girardin, ministre de l'Outre-mer, au lendemain de la catastrophe 

Cinq jours après la catastrophe, la ministre de l'Outre-mer se rend en Nouvelle-Calédonie pour constater et évaluer les dégâts. Elle décrira "un paysage de désolation épouvantable" avant d'annoncer plusieurs types de mesures d'urgence, notamment un fonds de secours destiné aux indemnisations des personnes sinistrées y compris les non-assurées. 

NC la 1ère a recueilli les souvenirs encore vivaces qu’Erica a laissés aux Calédoniens, sur fond de documents d’archive :