D'un office religieux à l'autre, retour sur un Noël spirituel en Nouvelle-Calédonie

Les offices se succèdent, pour permettre aux croyants de célébrer, ensemble, la naissance de Jésus. Au soir du mardi 24 décembre, la messe catholique de Noël a rempli la cathédrale Saint-Joseph, à Nouméa. Diffusée en direct sur NC la 1ère, elle était cocélébrée par l'archevêque. Monseigneur Michel-Marie Calvet a adressé un message de paix, en cette année de crise profonde pour la Nouvelle-Calédonie, qui a vu les lieux de culte être ciblés.

Pensée à celles et ceux qui souffrent

"A vous tous, a-t-il lancé, présents dans cette cathédrale, devant votre récepteur de télévision, à vous dans la région, comme nos voisins de Port-Vila qui avez souffert du récent tremblement de terre ou plus loin à Mayotte, qui avez été victime d'un cyclone hors norme, je souhaite une bonne, une heureuse, une sainte fête de Noël." 

Du baume au cœur

Le lendemain, diffusion en différé, pour le culte protestant de Noël officié depuis le temple de Montravel, toujours à Nouméa.

Ce même jour, l'hôpital accueillait un moment de recueillement religieux, à Dumbéa, dans la chapelle du Médipôle. Organisé par l'aumônerie protestante des hôpitaux en Nouvelle-Calédonie, il a mis un peu de baume au cœur des malades. "Noël est un événement très important, c'est la venue de Jésus-Christ dans le monde. Avec cette naissance, une entité nouvelle vient approfondir notre vie", pose le pasteur Édouard Kaloie. "Quelle que soit la situation qu'on traverse aujourd'hui."

Voyez le reportage de Sarra Mejeri et Carawiane Carawiane. 

"Construire des ponts et détruire les murs"

Pendant ce temps, dans le Sud du Mont-Dore, une messe de Noël se déroulait à la chapelle de Plum, avec dans l'assistance les légionnaires du 2e REP. Le régiment étranger de parachutistes basé à Calvi, en Corse, et présent au camp Broche du Rimap-NC.

"On fête généralement le 25 décembre loin de nos familles, explique le capitaine Hubert. C’est extrêmement important pour nous de pouvoir se recueillir et se fédérer." Quant à l'homélie prononcée par le père Babin, cette paroissienne en a retenu une très belle image. "C’est de construire des ponts et détruire les murs. Pour qu’on puisse se tenir la main."