Davantage d'échanges commerciaux entre la Nouvelle-Zélande et l'Europe sous dix ans

La ville de Cromwell est l'un des vergers de la Nouvelle-Zélande
L'Union européenne et la Nouvelle-Zélande ont signé dimanche un accord de libre-échange qui devrait, selon Bruxelles, entraîner une hausse de 30% de leur commerce bilatéral d'ici une décennie.

Signé ce dimanche, ce texte autour des accords commerciaux entre l'Union européenne et la Nouvelle-Zélande se veut "ambitieux" et "très équilibré". Quatre ans d'âpres négociations auront été nécessaires, selon la présidente de la Commission européenne. "La Nouvelle-Zélande est un partenaire-clé pour nous dans la région Indo-Pacifique et cet accord de libre-échange nous rapprochera encore un peu plus", précise Ursula von der Leyen. Le commerce bilatéral de biens entre les deux zones a représenté un peu plus de 9 milliards d'euros (environ mille millions de francs CFP) en 2022. 

Du vin, des fruits et de la viande 

De son côté, le Premier ministre néo-zélandais, Chris Hipkins, a loué un texte qui représente "d'énormes avantages" pour les deux partenaires. L'Union européenne est aujourd'hui le troisième partenaire commercial de la Nouvelle-Zélande, qui exporte notamment du vin, des fruits et de la viande vers l'Europe.

Dans l'autre sens, les exportations vers l'archipel du Pacifique pourraient augmenter de 4,5 milliards d'euros par an et les investissements de l'Union en Nouvelle-Zélande pourraient progresser de 80%.

Des moutons dans parc national de Tongariro, en Nouvelle-Zélande, le 11 novembre 2013.

Egalement au volet environnemental

Le texte contient aussi un chapitre dédié au développement durable. "Avec des engagements sociaux et climatiques sans précédent, (cet accord) favorise une croissance juste et verte tout en renforçant la sécurité économique de l'Europe", a estimé Ursula von der Leyen.
Pour le ministre français chargé du Commerce extérieur, Olivier Becht, ce texte, qui "intègre l'Accord de Paris sur le climat" est une référence pour les futurs accords commerciaux.

Pour entrer en vigueur, l'accord doit encore recevoir l'approbation du Parlement européen et être ratifié par la Nouvelle-Zélande.