De bons produits au juste prix

Le bouclier qualité-prix a été mis en place dans le cadre de la loi relative à la régulation économique dite loi Lurel. C’est un accord interprofessionnel qui a pour objectif de fixer une valeur maximale à un panier de produits de consommation courante. 

Producteurs locaux, importateurs et distributeurs sont engagés, depuis 2019  à mettre en place ce bouclier qualité prix  afin d’éviter toute dérive inflationniste. Ce dernier, permet aux Calédoniens d’accéder aux bons produits, à des prix raisonnables. Chaque année, un accord interprofessionnel est signé.

Flambée des prix

Luce Lorenzin, la présidente d’UFC Que-Choisir, s’interroge sur le bouclier qualité prix : "Comme tout le monde, vous voyez flamber les prix des légumes et des fruits. Je n'ai jamais vu un chou de chine à 780 francs le kilo ! Existe-t'il encore un bouclier qualité prix ?"

Un bouclier pourtant règlementaire

En revanche, Sylvie Jouault, déléguée générale du syndicat des importateurs et distributeurs, n'est pas de cet avis :

Le bouclier qualité prix existe, il est règlementaire. Le code du commerce a été modifié pour intégrer ces dispositifs, comme pour le reste de l'outre-mer. Chaque surface de plus de 300 m2 doit proposer un bouclier qualité prix et un bouclier panier.

Sylvie Jouault, déléguée générale du syndicat des importateurs et distributeurs

 

Plus de 70 produits concernés

Du produit d'entretien, au produit bébé, de l'épicerie à l'alimentaire, aussi bien du frais que du surgelé, tout est balisé en rayon.

En ce qui nous concerne, notre surface est de 1500 m2 et les 70 produits représentent une facture de 22 000 francs

Jean-Yves Rambans, co-gérant d'une grande surface


L'approvisionnement est quand même compliqué. Le but étant de trouver le juste prix concernant les produits qui se consomment tous les jours. La direction des affaires économiques recense toutes les listes sur leur site internet prix.nc pour comparer les prix afin de bénéficier du meilleur prix au plus près de chez eux.

Le reportage de Martin Charmasson et Laura Schintu