L'APEHNC a de nouveaux locaux dans la résidence Collard, située à l'entrée de Montravel, pour son service d'accueil de jour. Un espace plus grand qui va lui permettre d'accueillir plus de jeunes, mais aussi d'envisager de nouveaux projets.
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Plus grands, plus beaux. Ce mardi, l'Association des parents d'enfants handicapés de Nouvelle-Calédonie (APEHNC) a inauguré ses nouveaux locaux, à l'entrée de la Cité Pierre-Lenquette, à Nouméa. Anciennement à Magenta, ces vingt jeunes souffrant de handicaps moteurs sont désormais accueillis de jour dans cette résidence de la Sic.
Le reportage de Coralie Cochin :
620m2 à équiper
Mais avant d'en arriver là, il a fallu transformer ces locaux commerciaux en lieu médico-social. Un vrai défi selon Catherine Poëdi, présidente de l'association. « C'était livré brut, il y avait les murs et les vitrines, c'est tout. 620m2 à équiper, on a tout de suite vu que ça serait un très gros travail. Et que ça allait coûter forcément très cher : 91 millions pour transformer ça en établissement médico-social. Evidemment, il nous fallait absolument l'aide des collectivités, sinon c'était impossible. On a été très touché d'être entendu rapidement par le gouvernement qui a eu confiance tout de suite dans ce projet. Ce n'était pas gagné, parce qu'il y avait aussi beaucoup de facteurs qui auraient pu être défavorables. »On a tout de suite vu que ça serait un très gros travail et que ça allait coûter forcément très cher.
- Catherine Poëdi, présidente de l'association APEHNC.
Un quartier avec beaucoup de jeunes et d'associations
Notamment des craintes quant au quartier. « Au contraire, nous on était très contents d'aller dans un quartier très urbain, où il y a beaucoup de jeunes et beaucoup d'associations. Parce que c'est en créant du lien et en montant des projets ensemble que l'ouverture sur la cité se fait tout naturellement.»Interview Catherine Poëdi
Accueillir plus de jeunes
Les missions de l'association restent les mêmes qu’à Magenta : aider les jeunes handicapés à s’insérer dans la vie et le monde professionnel. Avec un espace qui offre des conditions plus confortables. Et qui permettra même à l'association de recevoir plus de jeunes. Car il y a une liste d'attente. « On a demandé une autorisation pour accueillir quatre à cinq personnes supplémentaires », poursuit Catherine Poedi. Ce qui porterait la capacité d'accueil à 25 jeunes sans avoir besoin de personnel d'encadrement supplémentaire.De nouvelles activités
Bien-être, chant, danse, expression corporelle, l'association était trop à l'étroit avant. Mais cette structure lui offre de nouvelles possibilités, avec des ateliers intramuros.Une unité de travail protégé
Sur du plus long terme, l'association pense réserver une partie de ces locaux pour une unité de travail protégé. « Probablement pour des activités tertiaires. On mise beaucoup sur l'informatique.» Un projet que l'association devrait construire avec des partenaires l'an prochain.Le reportage de Coralie Cochin :
Reportage APEHNC