Sept prévenus comparaissaient pour les chefs d’entrave à la circulation, violence commise en réunion sans incapacité et destruction ou détérioration du bien d’autrui. Au surlendemain du référendum, ils avaient brûlé une voiture et caillasé des gendarmes en intervention.
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Sur les sept prévenus convoqués ce lundi matin devant le tribunal correctionnel, seules cinq personnes étaient présentes, l’une ayant été refoulée à l’entrée car arrivée ivre au tribunal. Les hommes, âgés entre 20 et 30 ans, sont pour la plupart insérés et travaillent sur le site de Goro. Pour rappel, quatre prévenus avaient été placés en détention provisoire le 23 novembre dernier lors de leur présentation en comparution immédiate. Les autres avaient été placés sous contrôle judiciaire, avec obligation de pointer une fois par semaine à la gendarmerie de Plum, au Mont-Dore.
Les prévenus ont expliqué avoir bloqué la route le 6 novembre dernier pour dénoncer « les magouilles » et le fait que beaucoup n’aient pas pu voter pour le référendum. Ils ont affirmé avoir agit "sous la colère et sous l’effet de l’alcool », avant d’exprimer leurs regrets à la barre. « Ce n’est pas la meilleure façon de se faire entendre », a rétorqué la défense, soulignant la volonté des prévenus de se racheter en allant, quelques jours après les faits, se livrer eux-mêmes à la gendarmerie. La défense a également mis en avant l’intervention d’un référent coutumier des Jardins de Belep le jour des faits « pour mettre un terme au blocage ». Un blocage qui aura duré trois heures, mais pour les trois avocats de la défense, pas question de faire d’amalgame avec le blocage de Saint-Louis », survenu le soir même du référendum et qui a duré un jour et demi.
De son côté, le Ministère public a dressé un tableau plus sombre. « Les prévenus voulaient non pas blesser mais tuer les gendarmes », les militaire ont reçu des « pierres sur leurs casques, les vitres de leurs voitures sont explosées, il y a eu un déluge de pierres », avant d’ajouter : « c’était une scène d’émeute et d’une rare violence ». Une violence exprimée également par un adjudant-chef de la gendarmerie présent au moment des faits qui témoigne que « c’était assez violent, on était surpris car ce sont des personnes qu’on connaît et qu’on côtoie au quotidien. » Aucune plainte n’a été déposée par les gendarmes mais le commandement a demandé, en revanche, une réparation des véhicules.
Autre constitution de partie civile, l’association « Citoyen Mondorien » contestée par la défense qui la juge « opportuniste alors qu’aucun civil n’a été visé ». Le tribunal correctionnel en a décidé, les prévenus devront solidairement lui verser la somme de 50 000 francs.
Le ministère public a requis des peines allant de 18 mois d’emprisonnement à trois ans de prison ferme. Le tribunal correctionnel a quant à lui condamné les prévenus à des peines allant de un an de prison à 18 mois d’emprisonnement et prononcé cinq maintiens en détention ou mandat d’arrêts à l’encontre des personnes absentes.
Des exactions commises sous l'effet de l'alcool et de la colère
Les prévenus ont expliqué avoir bloqué la route le 6 novembre dernier pour dénoncer « les magouilles » et le fait que beaucoup n’aient pas pu voter pour le référendum. Ils ont affirmé avoir agit "sous la colère et sous l’effet de l’alcool », avant d’exprimer leurs regrets à la barre. « Ce n’est pas la meilleure façon de se faire entendre », a rétorqué la défense, soulignant la volonté des prévenus de se racheter en allant, quelques jours après les faits, se livrer eux-mêmes à la gendarmerie. La défense a également mis en avant l’intervention d’un référent coutumier des Jardins de Belep le jour des faits « pour mettre un terme au blocage ». Un blocage qui aura duré trois heures, mais pour les trois avocats de la défense, pas question de faire d’amalgame avec le blocage de Saint-Louis », survenu le soir même du référendum et qui a duré un jour et demi.
"Une scène d'émeute d'une rare violence"
De son côté, le Ministère public a dressé un tableau plus sombre. « Les prévenus voulaient non pas blesser mais tuer les gendarmes », les militaire ont reçu des « pierres sur leurs casques, les vitres de leurs voitures sont explosées, il y a eu un déluge de pierres », avant d’ajouter : « c’était une scène d’émeute et d’une rare violence ». Une violence exprimée également par un adjudant-chef de la gendarmerie présent au moment des faits qui témoigne que « c’était assez violent, on était surpris car ce sont des personnes qu’on connaît et qu’on côtoie au quotidien. » Aucune plainte n’a été déposée par les gendarmes mais le commandement a demandé, en revanche, une réparation des véhicules.
L'association "Citoyen Mondorien" obtient 50 000 francs pour le préjudice moral subit
Autre constitution de partie civile, l’association « Citoyen Mondorien » contestée par la défense qui la juge « opportuniste alors qu’aucun civil n’a été visé ». Le tribunal correctionnel en a décidé, les prévenus devront solidairement lui verser la somme de 50 000 francs.
Le ministère public a requis des peines allant de 18 mois d’emprisonnement à trois ans de prison ferme. Le tribunal correctionnel a quant à lui condamné les prévenus à des peines allant de un an de prison à 18 mois d’emprisonnement et prononcé cinq maintiens en détention ou mandat d’arrêts à l’encontre des personnes absentes.