Leur mobilisation via l’Intercluster NC semble avoir porté ses fruits. Dans un communiqué publié hier soir, le haut-commissaire précise les attendus de l’appel d’offre en cours, prenant soin de mentionner les entreprises calédoniennes.
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« L'entreprise retenue (…) entend explorer les opportunités éventuelles de travailler avec des entreprises calédoniennes »
Voici ce qu’écrit précisément Thierry Lataste… Chaque mot est pesé, pour un engagement – on l’aura compris – qui reste de principe. Pour cause, l’Etat rappelle que c’est bien l’armateur qui choisit le prestataire du chantier d’enlèvement, charge à lui en revanche de s’assurer que les conventions internationales sont respectées et surtout que les procédures proposées par l’opérateur respectent les normes de sécurité en vigueur. L’Etat réaffirme l’urgence des opérations avec une priorité absolue : limiter le risque écologique.
Il précise avoir validé la méthode envisagée par le propriétaire du navire, à savoir une évacuation du porte-conteneur de 25 000 tonnes sans découpage des deux coques par le biais d’une barge insubmersible. Une validation après consultation de la marine nationale et du centre d’expertises de lutte anti-pollution.
Et pour prendre en compte les difficultés d’intervention sur le récif Durand et encore une fois garantir la sécurité du milieu marin, l’Etat a exigé une planification détaillée à chaque phase critique, le concours du centre d'expertises pratiques de lutte antipollution et du centre de sécurité des navires et enfin un inventaire des matières dangereuses à bord.
On comprend donc que le choix de l’opérateur a été tranché, sans pour autant le nommer. L’entreprise Chinoise a-t-elle effectivement remporté le marché comme le craignait l’Intercluster NC et comme le dénonçait l’association environnementale EPLP ? Pas de certitude pour l'instant.
Pour rappel, le Kea Trader compte encore une centaine de conteneurs à bord, et moins de 2 mètres cubes de fioul lourd.
Le directeur de cabinet du Haut-Commissaire, Mathieu Doligez explique micro de Martin Charmasson en quoi consiste la méthodologie d’enlèvement.
La semaine prochaine les autorités se déplaceront à Lifou, Maré et Ouvéa pour des réunions d’informations sur la situation du Kea Trader.
Voici ce qu’écrit précisément Thierry Lataste… Chaque mot est pesé, pour un engagement – on l’aura compris – qui reste de principe. Pour cause, l’Etat rappelle que c’est bien l’armateur qui choisit le prestataire du chantier d’enlèvement, charge à lui en revanche de s’assurer que les conventions internationales sont respectées et surtout que les procédures proposées par l’opérateur respectent les normes de sécurité en vigueur. L’Etat réaffirme l’urgence des opérations avec une priorité absolue : limiter le risque écologique.
Il précise avoir validé la méthode envisagée par le propriétaire du navire, à savoir une évacuation du porte-conteneur de 25 000 tonnes sans découpage des deux coques par le biais d’une barge insubmersible. Une validation après consultation de la marine nationale et du centre d’expertises de lutte anti-pollution.
Et pour prendre en compte les difficultés d’intervention sur le récif Durand et encore une fois garantir la sécurité du milieu marin, l’Etat a exigé une planification détaillée à chaque phase critique, le concours du centre d'expertises pratiques de lutte antipollution et du centre de sécurité des navires et enfin un inventaire des matières dangereuses à bord.
On comprend donc que le choix de l’opérateur a été tranché, sans pour autant le nommer. L’entreprise Chinoise a-t-elle effectivement remporté le marché comme le craignait l’Intercluster NC et comme le dénonçait l’association environnementale EPLP ? Pas de certitude pour l'instant.
Pour rappel, le Kea Trader compte encore une centaine de conteneurs à bord, et moins de 2 mètres cubes de fioul lourd.
Le directeur de cabinet du Haut-Commissaire, Mathieu Doligez explique micro de Martin Charmasson en quoi consiste la méthodologie d’enlèvement.
La semaine prochaine les autorités se déplaceront à Lifou, Maré et Ouvéa pour des réunions d’informations sur la situation du Kea Trader.