Depuis quelques années, une expérience est menée en Australie dans le Queensland pour agir directement sur le moustique responsable de la dengue. Et çà semble très bien marcher.
•
L’Australie est le premier pays au monde à avoir produit et lâché dans la nature des moustiques immunisés contre la dengue, dès 2010-2011.
Les scientifiques ont inoculé la Wolbachia à ces moustiques. Cette bactérie bloque le développement de la dengue et du zika chez les insectes piqueurs et donc aussi chez les humains.
Les bons moustiques se reproduisent avec les moustiques sauvages et le virus n’est pas transmis à la génération suivante.
D’après Peter Ryan, les résultats sont très encourageants. Il est chercheur en entomologie médicale à l’université Monash, au sein du programme « éliminer la dengue » : « nous avons lâché des moustiques porteurs de la bactérie Wolbachia dans la plupart des zones où les cas de dengue étaient recensés ces 20 dernières années, donc autour de Townsville et Cairns. Et depuis l’introduction de ces bons moustiques, on n’a pas recensé de transmissions locales du virus. »
Dans les quartiers qui n’ont pas été immunisés, il y a encore des contaminations. Depuis la fin mars, une trentaine d’Australiens ont contracté la dengue localement. Mais la mobilisation des habitants est efficace, à Townsville, 80 000 personnes sont maintenant protégées.
« On donne aux habitants une petite boîte en carton qui contient des œufs de moustique à qui on a inoculé la bactérie Wolbachia » explique Peter Ryan. « Les habitants doivent ajouter un peu d’eau dans le carton et de la nourriture pour les œufs. Ils placent le carton dans le jardin et les larves éclosent une semaine plus tard. »
Cette stratégie rend la mobilisation des habitants bien plus facile constate Peter Ryan : « Avant, il fallait pouvoir accéder aux maisons des gens pour diffuser des insecticides et il fallait répéter l’opération régulièrement. Et donc c’était compliqué d’obtenir des habitants qu’ils restent mobilisés. L’avantage avec les lâchers de moustiques porteurs de la Wolbachia, c’est qu’on le fait une fois, et après, plus besoin de le refaire. »
Mais cette méthode ne marche que localement, elle n’immunise pas contre les cas de dengue importés qui sont les plus nombreux dans le Queensland. La cas classique étant celui du vacancier qui rapporte le virus de Bali.
Les scientifiques ont inoculé la Wolbachia à ces moustiques. Cette bactérie bloque le développement de la dengue et du zika chez les insectes piqueurs et donc aussi chez les humains.
Les bons moustiques se reproduisent avec les moustiques sauvages et le virus n’est pas transmis à la génération suivante.
D’après Peter Ryan, les résultats sont très encourageants. Il est chercheur en entomologie médicale à l’université Monash, au sein du programme « éliminer la dengue » : « nous avons lâché des moustiques porteurs de la bactérie Wolbachia dans la plupart des zones où les cas de dengue étaient recensés ces 20 dernières années, donc autour de Townsville et Cairns. Et depuis l’introduction de ces bons moustiques, on n’a pas recensé de transmissions locales du virus. »
Dans les quartiers qui n’ont pas été immunisés, il y a encore des contaminations. Depuis la fin mars, une trentaine d’Australiens ont contracté la dengue localement. Mais la mobilisation des habitants est efficace, à Townsville, 80 000 personnes sont maintenant protégées.
« On donne aux habitants une petite boîte en carton qui contient des œufs de moustique à qui on a inoculé la bactérie Wolbachia » explique Peter Ryan. « Les habitants doivent ajouter un peu d’eau dans le carton et de la nourriture pour les œufs. Ils placent le carton dans le jardin et les larves éclosent une semaine plus tard. »
Cette stratégie rend la mobilisation des habitants bien plus facile constate Peter Ryan : « Avant, il fallait pouvoir accéder aux maisons des gens pour diffuser des insecticides et il fallait répéter l’opération régulièrement. Et donc c’était compliqué d’obtenir des habitants qu’ils restent mobilisés. L’avantage avec les lâchers de moustiques porteurs de la Wolbachia, c’est qu’on le fait une fois, et après, plus besoin de le refaire. »
Mais cette méthode ne marche que localement, elle n’immunise pas contre les cas de dengue importés qui sont les plus nombreux dans le Queensland. La cas classique étant celui du vacancier qui rapporte le virus de Bali.