De plus en plus de Calédoniens ouvrent leur foyer aux oiseaux apprivoisés. Pas de cages, juste une petite laisse ou quelques plumes coupées pour éviter que l’oiseau ne s’envole trop loin. Et encore, l'attachement suffit parfois. Des passionnés qui se sont retrouvés hier à Normandie.
Rencontre avec des animaux de compagnie un peu moins classiques que nos chers chats et chiens. Marie a une passion dévorante dans la vie, son loriquet. Elle l’a depuis cinq ans et ces deux-là ne se quittent presque jamais depuis qu’elle l’a trouvé au creux d’un arbre qu’elle avait dû élaguer. « Je l'ai enlevé de son nid sans faire exprès et du coup je l'ai gardée. Je l'ai élevée et depuis elle vit avec moi, elle dort avec moi.
On a pris une douche avant de venir.»
Une tourterelle avec un handicap
Comme Marie, une dizaine de passionnés se sont retrouvés hier pour échanger sur ces animaux pas comme les autres. Certains sont même plus originaux comme l’oiseau de Laure, une tourterelle comme on en voit partout. « C'est Plumetis une tourterelle tigrine que j'ai récupérée il y a dix ans et qui est née avec un handicap et qui est extrêmement sociable. Je me suis dit qu'elle serait ravie de venir aujourd'hui, voir d'autres oiseaux.»
C'est Plumetis: une tourterelle tigrine que j'ai récupérée il y a dix ans et qui est née avec un handicap et qui est extrêmement sociable.
- Laure
Un sacré engagement
Nombreux sont les Calédoniens à opter pour des oiseaux apprivoisés. Mais attention, c'est un sacré engagement. « L'oiseau a une durée de vie qui est très longue en moyenne entre 10 et 25 ou 30 ans selon les espèces, parfois même beaucoup plus. Et du coup, quand vous l'adoptez il faut penser qu'il va vivre aussi longtemps», explique Saasha Watrin, gérante de la boutique Plumes et poils qui organisait l’événément. Ce sont près de 200 oiseaux qui sont vendus chaque année dans sa boutique.
Le reportage de Mathieu Ruiz Barraud :
Oiseaux apprivoisés