Face à un nombre de victimes de violences conjugales et intrafamiliales dix fois supérieur à celui de la Métropole, la prise en charge s’organise. 5 appartements relais ont été mis en place en province sud en février dernier. Objectif : extraire les victimes de leur domicile familial.
Des logements loués par la collectivité qui permettent de ne pas tracer les victimes. Elles n’ont donc aucune identification chez le bailleur et ne reçoivent pas de courrier chez elles. Coût total de l’investissement pour la province : 2,4 millions de francs pour l’ameublement des appartements et 500 à 600 000 francs par mois pour les loyers.
Tremplin pour reconstruire
" Pour entrer dans un appartement relais il faut un salaire stable, explique Ghislaine Grammont, responsable du service accompagnement social au logement à la province Sud. L’objectif, c’est de faire un tremplin pour bâtir un projet de vie autonome. On entre au départ pour trois mois, mais si la personne au bout d’un mois voire moins souhaite partir, il n’y a aucun problème, la durée est adaptée."
Au total depuis 9 mois, 8 personnes ont été accueillies au sein des appartements relais, dont 7 femmes et un homme. Un sixième logement devrait être proposé à l’horizon 2022, à Dumbéa ou au Mont-Dore.
Joanne Païdi, responsable de la mission à la condition féminine de la province Sud, au micro de Thierry Rigoureau et Christian Favennec :