Les participants à la table-ronde sur Vale NC organisée ce mardi au Haut-commissariat ont acté la réalisation de plusieurs études complémentaires sur des thématiques environnementales prioritaires.
Cinq heures d’échanges et des discussions apaisées. Les questions environnementales ont marqué cette table-ronde.
Vale satisfait des échanges
Des avancées significatives ont été observées, qui rassurent grandement l’industriel Vale Nouvelle-Calédonie, totalement confiant sur les suites des discussions.
« Nous avons eu la possibilité de débattre avec les différents participants, d’expliquer aussi la question de la fiabilité du barrage et même si l’usine a quelques impacts environnementaux, je pense qu’on a pu expliquer l’engagement des salariés pour la préservation de la sécurité et la protection de l’environnement » commente Denis Loustalet, le directeur hygiène, sécurité, risques opérationnels et environnement de Vale NC.
Des études complémentaires
Cette table-ronde a permis à l’industriel de présenter les différentes études environnementales du complexe de l’usine du Sud. Afin d’atténuer les craintes de l’Ican, le collectif Usine du Sud/Usine Pays et les associations écologiques, les participants ont acté le principe de réaliser des études complémentaires.
« En matière environnementale, des études complémentaires vont être réalisées pour répondre à toutes les inquiétudes possibles, qu’il s’agisse du barrage, de la membrane qui stocke les résidus, de l’émissaire marin…enfin, sur tout un tas de sujets environnementaux » explique Virginie Ruffenach est le chef de Groupe de l’Avenir en Confiance en Congrès.
Pas suffisant pour EPLP
Une étape importante. Mais pas suffisante pour EPLP, (Ensemble pour la Planète). La désignation des experts n’est toujours pas finalisée. Martine Cornaille, sa vice-présidente, insiste clairement : Vale doit payer les frais de ces expertises avant de quitter le pays.
« On n’a pas la même appréciation que l’industriel. Il faut améliorer la gouvernance, Vale doit payer au titre du principe du pollueur-payeur les études nécessaires à la surveillance de l’environnement. De notre point de vue, il ne peut pas continuer à participer à des structures telles que Scal’air ou l’Oeil puisqu’il y est en conflit d’intérêt ».
Les discussions vont se poursuivre pour définir les différents secteurs de l’activité de l’usine à expertiser et notamment pour établir un calendrier précis de travail.
Le reportage de Brigitte Whaap et Nicolas Fasquel
Retrouvez ci-dessous les conclusions de cette table-ronde :