L’UGPE s’est mobilisée le 23 mars. La liste des dysfonctionnements était longue avec, au premier rang, la déscolarisation de quelques dizaines de jeunes, en manque de place dans les établissements. Reçue au Congrès puis au gouvernement, la délégation a pu expliquer ses inquiétudes. Retour sur quelques éléments de cet entretien.
Des situations réglées
Le vice-rectorat a communiqué hier, précisant que les situations "ont été résolues ou sont accompagnées par les services de l’orientation". Une bonne chose, reconnait le secrétaire de l’UGPE, mais "ça prend trop de temps. Chaque année, il y a toujours quelques cas problématiques mais c’est la première année qu’au bout de cinq à six semaines on a encore autant d’enfants qui n’ont pas de solution qui leur soit proposée de façon concrète." Une poignée d’entre eux est en effet engagée dans le circuit de la réorientation. Un problème qui pourrait être en partie réglé par la stabilité des agents de ce service, estime les parents d’élèves.
Favoriser l’emploi local
Une solution réside dans l’emploi local qui permettrait de garder les personnes en poste, explique Jean-France Toutikian. Une problématique identifiée "au niveau des orientations, aussi bien qu’au niveau de la gouvernance des établissements scolaires". Beaucoup de travail reste à faire au niveau des chefs d’établissement puisque seule une dizaine d’entre eux sont originaires du pays. Parmi le causes, les cursus de formation accessibles sur concours avec cinq années à passer en Métropole.
Le Covid plutôt bien géré
Quant à la situation des élèves dans le contexte post-Covid, la Nouvelle-Calédonie s’en sort plutôt bien estime l’UGPE. "On a eu de la chance, on n’a pas eu les quatre ou cinq vagues d’épidémie. En 2021, il y a quand même eu un peu de dégâts notamment le peu de réussite en bac professionnel." Le décrochage d’une partie des élèves en raison du deuxième cofinancement de l’an passé explique en majorité ce bilan aux yeux des parents d’élèves.
Un entretien à retrouver dans son intégralité ici.