« C’est une reconnaissance du travail accompli en terme de sélection et de qualité des animaux. Les envoyer à Tahiti, c’est une reconnaissance supplémentaire parce que le travail sanitaire est également reconnu. »
- Mathieu Naturel, responsable technique d'Agrical Ballande
Cette opération, menée par l’UPRA bovine, répond à une demande de la Polynésie qui cherche à améliorer et diversifier sa génétique bovine. C’est la quatrième opération de ce genre, preuve du travail de rigueur au quotidien des éleveurs du caillou.
L'opération a coûté 5 millions de francs. La Nouvelle-Calédonie n’en est pas à son premier export de taureaux, mais cela reste un projet valorisant pour la filière bovine locale.« C'est le résultat de deux ans de travail en amont avec tous les partenaires, c'est une belle reconnaissance ! », souligne Chloé Lafleur, directrice de l’UPRA bovine
« L’idée c'est de devenir une plateforme de la génétique limousine de Métropole mais dans le pacifique pour continuer à vendre des taureaux mais aussi pourquoi pas demain des embryons ou des inséminations artificielles, en partenariat avec l’UPRA qui nous aide en ce qui concerne l’amélioration génétique et l'organisation de ce type d’opération », explique Nicolas Pebay, directeur d’Agrical Ballande
A terme, la Nouvelle-Calédonie pourrait tenter d’obtenir des marchés de niche en Australie, en Nouvelle-Zélande ou dans d’autres îles du Pacifique.