Diabète : le Centre spécialisé de l’obésité et du surpoids met tout en œuvre pour accompagner les patients

En Nouvelle-Calédonie, plus de 20 000 personnes sont atteintes du diabète. 95 % d’entre elles développent un diabète de type 2, l’une des formes les plus graves de la maladie. Le Centre spécialisé de l’obésité et du surpoids accompagne les patients dans leur perte de poids.

Après l’hypertension, le diabète est la deuxième maladie la plus répandue dans les îles du Pacifique. Le risque de surpoids ou d’obésité est également plus fréquent. Ce sont des facteurs de risque majeur dans le développement du diabète

Prendre soin de soi : une priorité 

Il existe de nombreux moyens pour lutter contre le diabète. Tout d’abord le fait de bien manger équilibré et de pratiquer une activité physique régulière. Pour Maïté Garra, qui il y a 6 mois pesait 103 kg, aujourd’hui, la balance affiche 87 kg.

En Océanie, on a tendance à se dire : 'les Océaniens ont l’habitude d’avoir un peu de poids, c'est normal.' Mais non, ce n'est pas normal. Il y a des personnes qui se retrouvent avec du diabète et qui n'en avaient pas jusque-là. Avec la crise Covid qu’il y a actuellement, la comorbidité, ce n’est pas possible. Le poids, on peut encore agir dessus. Seul, c’est difficile, heureusement, il y a des centres comme le CSOS.

Maïté Garra, patiente

Le CSOS, situé à Nouméa, est un centre qui aide les patients à perdre du poids avec l’alliance d’une diététicienne, de psychologues et d’éducateurs sportifs. Il existe différents types de patients. 

Ils peuvent être en obésité et n’avoir aucune maladie associée. D’autres ne sont pas forcément très lourds mais ont du diabète de type 2, ou une hypertension artérielle. Il y a des patients qui ont déjà perdu eux-mêmes, mais qui ont encore 10-15 kilos réticents. On a différents types de profils.

Priscilla André, gérante du Centre spécialisé de l’obésité et du surpoids

La période de confinement liée à l’épidémie, aura été l’occasion pour de nombreux Calédoniens de revoir leurs priorités, la santé.

Le reportage de William LECREN