REPLAY. Violences en Nouvelle-Calédonie : le bilan humain est passé cinq morts, Gabriel Attal annonce un millier de forces de sécurité supplémentaires en cours de déploiement

Forces armées à pieds à Nouméa le jeudi 16 mai 2024
Alors que l’état d’urgence a été décrété, la Nouvelle-Calédonie déplore cinq morts : trois jeunes Kanak, deux gendarmes dont l'un de manière accidentelle et des centaines de blessés. Selon Gérald Darmanin, la police a interpellé le responsable de deux décès. Dans l'agglomération nouméenne, il est devenu compliqué de se nourrir et de se soigner.

La Nouvelle-Calédonie a encore passé une journée mouvementée, après une troisième nuit de violences dans le Grand Nouméa et Nouméa.

  • Cinq morts sont à déplorer. Le responsable du décès de deux Kanak a été interpellé, selon le ministre Gérald Darmanin.
  • L'état d'urgence a été décrété.
  • Lors de la conférence de presse commune du gouvernement et du haut-commissariat, il a été fait état de 5 000 émeutiers dans le Grand Nouméa et entre 3 000 et 4 000 émeutiers sur Nouméa.
  • Les habitants se sont rués sur les commerces épargnés et ouverts.
  • Les professionnels de santé appellent au secours.

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DIRECT. Emeutes en Nouvelle-Calédonie : troisième nuit d’affrontements, assignations à résidence, Tik Tok coupé sur le territoire
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    Il est minuit, en Calédonie. C'est la fin de ce direct numérique mais notre couverture en direct reprend vendredi matin.
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    Les trois premières nuits d'émeutes en Nouvelle-Calédonie ont causé pour 24 milliards de francs (200 millions d'euros) de dégâts, selon le président de la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Nouvelle-Calédonie. Plus d'infos par ici.
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    Un millier de forces de sécurité intérieure supplémentaires sont en train d'être déployées en Nouvelle-Calédonie, où la situation "reste très tendue", a affirmé Gabriel Attal jeudi à l'issue de la réunion d'un nouveau conseil de défense à l'Elysée.
    "A la demande du président de la République, nous allons renforcer encore le pont aérien de rétablissement de l'ordre qui a été mis en place, pour déployer un millier d'effectifs de sécurité intérieure supplémentaires, en plus des 1.700 effectifs qui sont déjà sur place", a détaillé le Premier ministre. La situation sur l'archipel "reste très tendue, avec des pillages, des émeutes, des incendies, des agressions qui sont évidemment insupportables et inqualifiables", a-t-il ajouté.
    Il a aussi indiqué qu'"une circulaire pénale" serait publiée par le garde des Sceaux dans les prochaines heures pour garantir "les sanctions les plus lourdes contre les émeutiers et les pillards".
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    Sur ses réseaux, la gendarmerie nationale salue la mémoire du gendarme dont on vient d'apprendre le décès. Et amène des précisions sur ce nouveau drame en Nouvelle-Calédonie. "Ce jour, à l’occasion d’un départ en mission, alors qu'une unité configurait un véhicule blindé sur la caserne Bailly [à Nouméa, quartier de Normandie], un gendarme mobile a trouvé la mort, touché par un tir accidentel, déclenché dans des circonstances encore à préciser." A retrouver dans ce communiqué.
    La nuit dernière, un mobile a été tué par balle au Mont-Dore. Il était affecté au quatrième peloton porté de l’escadron de gendarmerie mobile de Melun.
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    Le retour à l'ordre en Nouvelle-Calédonie est un "préalable à la poursuite du dialogue" et il "permettra de garantir l'approvisionnement de l'île en produits essentiels", a affirmé tout à l'heure Gabriel Attal. "Tout est mis en oeuvre pour que les Calédoniens retrouvent l'ordre et le calme auxquels ils ont droit. C'est un préalable à la poursuite du dialogue que j'appelle de mes voeux", a écrit sur le réseau social X le Premier ministre après avoir présidé une deuxième cellule interministérielle de crise à Paris.