REPLAY. Emmanuel Macron en Nouvelle-Calédonie : revivez la "journée de concertation" vécue par le président de la République

Emmanuel Macron lors de son discours final à Nouméa, dans la nuit du 23 au 24 mai 2024.
Le chef de l'Etat Emmanuel Macron vient de passer dix-huit heures en Nouvelle-Calédonie, après onze jours d'émeutes sur le territoire. Retrouvez notre récit minute par minute de cette visite présidentielle, avec les journalistes de NC la 1ère.

Journée importante, dans la crise qui secoue la Nouvelle-Calédonie depuis le lundi 13 mai. Emmanuel Macron a achevé sa visite sur le territoire. Le président de la République a tenté d'apaiser les tensions et de renouer les fils du dialogue, après l'adoption par le Sénat et l'Assemblée nationale de la loi constitutionnelle de dégel du corps électoral calédonien. 

  • Le chef de l'Etat est reparti vers 2h30 dans la nuit de jeudi à vendredi. L'avion présidentiel s'était posé vers 8h30, à l'aéroport de Nouméa-la Tontouta.
  • Après un séjour marathon, qualifié de "journée de concertation", il n'a pas obtenu de véritables avancées. Emmanuel Macron a appelé à la fin des émeutes et promis de ne pas "passer en force" sur le dégel du corps électoral.
  • A Nouméa, il aura rencontré les représentants des institutions, les acteurs économiques, des jeunes et les forces de l'ordre. 
  • En soirée, des bilatérales ont eu lieu avec les groupes politiques du Congrès, non-indépendantistes, puis indépendantistes.

Le Live

Emmanuel Macron est en visite en Nouvelle-Calédonie ce jeudi 23 mai pour tenter de trouver une issue à la crise politique et sociale à l'origine des émeutes qui secouent le Caillou depuis le lundi 13 mai.
  • La 1ère
    Il y a 0 sec
    Ainsi s'achève ce direct. Retrouvez notre live numérique dans quelques heures pour faire le point sur la situation dans le pays, et sur les réactions aux éléments annoncés par le président de la République.
  • La 1ère
    Il y a 0 sec
  • La 1ère
    Il y a 0 sec
  • La 1ère
    Il y a 0 sec
    "La responsabilité qui est la nôtre collectivement est immense", a conclu Emmanuel Macron à l'issue de cette "journée de concertation". "C'est celle de réaffirmer l'ordre républicain, d'ouvrir ce dialogue dans lequel je crois et d'appeler l'ensemble des parties prenantes à la responsabilité, parce que notre jeunesse le mérite, parce que la Nouvelle-Calédonie le mérite."
  • La 1ère
    Il y a 0 sec
    "Ma volonté, dixit Emmanuel Macron, est que cet accord global soit celui qui intègre notre Constitution." Et de préciser : "Mon souhait est que cet accord puisse être soumis au vote des Calédoniens."
  • La 1ère
    Il y a 0 sec
    "L'objectif, a poursuivi le président, est de parvenir un accord global qui doit couvrir au moins les questions du corps électoral et du dégel, de l'organisation du pouvoir, de la répartition des sièges, de la citoyenneté, du nouveau contrat social et en particulier la manière de régler les inégalités (...) La question de l'avenir économique, de la diversification et du nickel, avec des pistes d'évolution pour les usines à court, moyen et long terme. Et la question du vote d'autodétermination."
  • La 1ère
    Il y a 0 sec
    Avec ce but, il a défini des étapes : "Je demande à ce que tous les responsables appellent explicitement à la levée des barrages et des points fixes, dans les heures qui viennent. Dès que les retraits seront effectifs et observés, l'état d'urgence sera levé. Troisièmement, le dialogue politique doit reprendre immédiatement. J'ai décidé d'installer une mission de médiation et de travail. Quatrièmement, je ferai, d'ici un mois, un point d'étape."
  • La 1ère
    Il y a 0 sec
    "J'ai pris un engagement très clair ce soir, avec un processus très précisément défini, a dit le chef de l'Etat. Je me suis engagé à ce que cette réforme ne passe pas en force dans le contexte actuel et que nous nous donnions quelques semaines, afin de permettre l'apaisement, la reprise du dialogue en vue d'un accord global."
  • La 1ère
    Il y a 0 sec
    Sa vision de la situation ? "Ces violences sont multifactorielles, en partie politiques. Elles sont aussi appuyées par des délinquants qui ont parfois dépassé leurs commanditaires (…). Et puis cette délinquance opportuniste qui s'est agrégée (…) Mais un désaccord politique s'est cristallisé, qu'il faut regarder en face, celui du dégel du corps électoral pris comme un élément séparé du reste."
  • La 1ère
    Il y a 0 sec
    "La question aujourd'hui est de retrouver la confiance, entre les parties prenantes et les forces politiques, entre les forces politiques et les élus en particulier les maires, entre le monde politique et les forces économiques, et confiance collective en l'avenir."