REPLAY. Ministre des Outre-mer en Nouvelle-Calédonie : au premier jour de sa visite, le message rassurant de François-Noël Buffet aux collectivités

Echange de cadeaux et collier de fleurs à l'Océanienne, pour le ministre des Outre-mer François-Noël Buffet, reçu par la présidente du Congrès calédonien, à Nouméa, le 16 octobre 2024.
François-Noël Buffet a réservé son premier déplacement en Outre-mer à la Nouvelle-Calédonie. Cinq mois après le début des violences, les urgences sont nombreuses et les attentes, encore plus. Après les traditionnels honneurs militaires et la coutume d’accueil au Sénat coutumier, la journée du mercredi 16 octobre était consacrée aux rendez-vous avec avec les présidents d'institution et les maires. Revivez ce premier jour de visite avec NC la 1ère.
Françoise Tromeur, Alix Madec, Rédaction Nouvelle-Calédonie la 1ère •

Le ministre des Outre-mer François-Noël Buffet est en Nouvelle-Calédonie du mercredi 16 au samedi 19 octobre. Aides de l'État, reconstruction, plan de sauvegarde, dégel du corps électoral, tenue des provinciales, avenir institutionnel, de nombreux sujets attendent le ministre du gouvernement Barnier. Au premier jour de son déplacement, il a commencé à les aborder.

  • Dès son arrivée sur le Caillou, François-Noël Buffet s'est rendu place Bir Hakeim pour les honneurs militaires, avant de rejoindre le Sénat coutumier pour un geste d'accueil et un temps d'échange. 
  • La fin de matinée et l'après-midi ont été consacrées aux rendez-vous avec les présidents du gouvernement, du Congrès, de la province Sud et de la province des Iles. 
  • En fin de journée, le ministre des Outre-mer a été au chevet des maires, durement éprouvés par la crise qui a éclaté à la mi-mai.
  • Survenue dans un contexte d'opposition au dégel du corps électoral, elle a causé treize morts selon le bilan officiel, des centaines d'incendies et des dégâts estimés à au moins 260 milliards de francs CFP.

Le Live

Suivez avec nous, le premier jour de la visite du ministre des Outre-mer François-Noël Buffet, ce mercredi 16 octobre 2024.
  • La 1ère
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    Ce direct numérique est terminé. Demain matin, un autre vous permettra de suivre la deuxième journée de cette visite ministérielle à grands enjeux. Bonne soirée !
  • La 1ère
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    Avant les maires, le ministre des Outre-mer s'est entretenu avec les présidents du gouvernement, du Congrès, de la province Sud, de la province îles... Au menu des échanges, deux thèmes majeurs : les problématiques économiques et l'avenir institutionnel.
    Un reportage de Natacha Lassauce-Cognard et Laura Schintu
  • La 1ère
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    Pour résumer, les communes de l’agglomération ont payé un très lourd tribut pendant les émeutes. Routes, écoles, transports… Deux milliards de dégâts rien que pour Dumbéa et 80% du tissu économique détruit. Aux yeux de l’exécutif, la priorité est claire : déconstruire.
    Des défis titanesques présentés au ministre ce soir. Les communes estiment avoir été entendues. Avec des aides versées directement aux mairies. Le ministre assure aussi qu’il mettra en place une équipe gouvernementale dédiée. Autre sujet brûlant, la sécurité. La-aussi, les maires se disent rassurés, soulignant la franchise du ministre.
    Pour les communes du Nord, les problématiques sont encore différentes, avec des baisses de financement drastiques qui s’annoncent. La question du couvre-feu a été abrdée. Les maires ont dit au ministre que la mesure était encore indispensable pour assurer la sécurité des Calédoniens.
    Un reportage de Stéphanie Chenais et Claude Lindor
  • La 1ère
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    Retrouvez la couverture télé de cette visite ministérielle au JT de NC la 1ère, à 19h30.
  • La 1ère
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    "Il prévoit une prise en charge à 100 % pour la reconstruction des écoles et une prise en charge à 70% pour les autres bâtiments publics. C’est une aide qui est très importante." Maire de Boulouparis, Pascal Vittori représentait l’AFM-NC, qu’il préside, l’Association française des maires de nouvelle-Calédonie. Le ministre "nous a parlé d’une urgence absolue à venir au secours des communes. Il s’est montré très à l’écoute."
    "Il est un ancien maire." D’Oullins, en Auvergne-Rhône-Alpes. "Il connaît bien les problèmes des communes. Il nous a dit que l’Etat allait mettre en place une équipe d’agents gouvernementaux pour préparer la reconstruction. Il nous a dit qu’il était favorable à un report des échéances sur les appels à projet. Les communes qui n’ont pas pu réaliser leur projets en 2024 vont bénéficier de report."
    "On est encore en attente d’une réponse sur la prise en charge des budgets de fonctionnement, précise Pascal Vittori. On a perdu 25% de nos budgets de fonctionnement, par désistement du gouvernement de Nouvelle-Calédonie. En tout cas, il nous a certifié que l’Etat serait à nos côtés. Et puis, sur ces budgets de fonctionnement et les aides attribuées aux communes, il a répondu à la demande des maires, que les aides soient versés directement aux communes. »
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    Eddie Lecourieux a participé à l’entretien avec François-Noël Buffet en tant que maire du Mont-Dore. Une ville toujours coupée en deux par la problématique du risque sur la route provinciale numéro 1, dans le tronçon qui traverse Saint-Louis. Avec le ministre, il a été question de la sécurité en Calédonie. "Il nous a assuré que les forces de l’ordre allaient rester présentes autant qu’il le faudrait, que l’ordre public sera une priorité."
    "Je crois qu’il a été sensible aux compliments qu’on a faits [aux] forces de l’ordre, leur sang-froid, le travail extraordinaire fait sur ce territoire (…) En tout cas, il nous a assuré que l’ordre public sera rétabli", ajoute-t-il.
    Côté aide financière, "le ministre a été franc. Il nous a évoqué les problèmes en général, de la Métropole, mais il a surtout été très l’écoute des problèmes calédoniens et il fera tout son possible, avec diverses réunions, dans les prochains jours, avec le haut-commissaire est les services de l’Etat, pour pouvoir nous débloquer des fonds pour l’année prochaine."
    D’après Eddie Lecourieux, il a aussi été question du couvre-feu qui n’en finit pas d’être reconduit. "Très franchement, il a demandé aux maires ce qu’il en était. Pour l’instant, on a souhaité qu’il soit maintenu. On pense que toutes les conditions de sécurité de nuit ne sont pas encore totalement rétablies pour qu’on puisse enlever ce couvre-feu."
  • La 1ère
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    "Cette rencontre était importante pour les communes en général", salue Florentin Dedane, maire de Pouébo et président de l’AMNC, l’Association des maires de Nouvelle-Calédonie. "Nous avons demandé des réponses par rapport au courrier que l’on a écrit avec l’autre association, que l’on a cosigné, pour demander une aide à l’Etat en compensation de la perte des recettes fiscales du pays, à hauteur de quatre milliards pour l’ensemble des communes. On a eu une assurance, relate-t-il. On a échangé sur la possibilité de flécher directement aux communes cette aide de l’Etat."
    Quelles sont les priorités, dans le contexte actuel ? "Pour les communes aujourd’hui, c’est de finir l’année, payer les factures en attente concernant les entreprises et tous les fournisseurs." Et de préciser : "Pour les communes de Brousse, les répercussions [de cette crise] sont déjà budgétaires. Même si la plus grosse partie des dégradations a eu lieu sur Nouméa, les recettes fiscales concernent l’ensemble des communes."
    Car la destruction d’innombrables entreprises, notamment, a entraîné une énorme baisse des rentrées d’argent abondées par les impôts et les taxes. "Nous avons aussi la pénurie de médecins. Avant le 13 mai, il y avait déjà des difficultés, mais la mobilisation a accentué le fait."
  • La 1ère
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    "D’abord, il nous a rassurés. C’est ce qu’on attendait de la part de l’Etat et du ministre, à savoir que les maires de l’agglomération et les maires dans leur ensemble doivent être entendus. Je crois que nous l’avons été. C’est réjouissant, réconfortant." Réaction de Gérard Piolet après la rencontre avec François-Noël Buffet.
    Il est le premier adjoint de Dumbéa, deuxième ville de Calédonie en nombre d’habitants, qui estime le montant des dégâts liés aux émeutes à "deux milliards" de francs CFP. Sans oublier que "plus 80 % du tissu économique qui a été détruit, c’est colossal."
    "Je crois que l’on se doit de faire confiance à l’Etat parce que sans [lui], on ne pourra pas reconstruire", déclare Gérard Piolet. Sans aller jusqu’à des enveloppes chiffrées, le ministre "nous a donné des garanties qui nous permettent d’avoir plus qu’un espoir et de pouvoir au moins commencer la déconstruction et voir la reconstruction".
    Car l’un des enjeux à Dumbéa est de démolir les nombreux bâtiments détruits, au centre commercial Kenu-In, à Dumbéa-sur-mer, à Auteuil… "Il faut enlever tous ces stigmates. On arrive sur la saison cyclonique, on ne peut pas se permettre de laisser en l'état. Et nous, les communes, n'avons aucun moyen de destruction."
    Autre enjeu, "la reconstruction des écoles, très important. Nous avons eu une école complètement détruite et deux autres partiellement détruites", à Koutio dans le lotissement Jacarandas et au centre urbain. "On a été rassurés par le ministre et ça, c’est un point positif."
  • La 1ère
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    Après l'entretien avec François-Noël Buffet au haut-commissariat, une photo de famille signée Medriko Peteisi pour Nc la 1ère.
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