Disparition de Jacques Chirac : comment la Calédonie a marqué le deuil national

Minute de silence, registre de condoléances, cours, drapeaux en berne...
Lundi 30 septembre, la Nouvelle-Calédonie relayait la journée de deuil national décrétée après le décès de l'ex-président de la République. Ambiance entre drapeaux en berne, minute de silence, registres et cours d'histoire-géo.
Quelques jours après la mort de Jacques Chirac à l'âge de 86 ans, des registres de condoléances destinés à la famille de feu le président sont ouverts depuis lundi, en Calédonie. Dans le hall de la province Sud, à Nouméa, on y lisait hier quelques témoignages, mais plutôt des dédicaces évoquant «gentillesse»«simplicité» ou «admiration».
Le compte-rendu de Bernard  Lassauce  et Philippe Kuntzmann :
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La mairie de Poya aussi a réservé un espace à l’expression des habitants, avec registre de condoléances. «Il sera envoyé dans trois semaines à Bernadette Chirac», annonce Yasmina Metzdorf, à la tête de la petite commune. 
Registre de condoléances ouvert pour Jacques Chirac à la mairie de Poya.
 

15 heures, un temps de silence  

Mairie de Poya où, décalage horaire oblige, le moment de recueillement décidé à la mémoire de Jacques Chirac a été marqué ce lundi alors que l’Hexagone se réveillait à peine. Ambiance, de même qu’au lycée de Pouembout, au lycée Escoffier de Nouméa ou au siège du gouvernement local. 
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Paroles de lycéens

La minute de silence a donc été marquée, entre autres dans les établissements scolaires. Des échanges en cours ont également eu lieu avec les enseignants qui le souhaitaient. Que retiennent les élèves de Calédonie d’un homme qui a quitté le pouvoir il y a douze ans, après des décennies en politique ? Assaut sur la grotte d’Ouvéa, culture ou appétit : le reportage entre Histoire et anecdotes de Laurence Pourtau et Michel Bouilliez, au lycée du Grand Nouméa.
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