Dix affaires pour la première session d’assises

La première session d’assises de l’année se tiendra du 9 au 27 mars. Deux crimes de sang et huit affaires de mœurs seront jugés durant ces trois semaines.
Une litanie de viols dont des incestueux seront jugés bien évidemment à huis-clos pour la protection de l’identité des victimes mineures comme la loi l’exige.  Des actes qui ont été commis à Nouméa, Boulouparis, Lifou, Maré et même des faits qui se sont déroulés à Wallis de 2015 à 2018 seront examinés par la cour d’assises. 
 

Des viols incestueux à Wallis

Pour ce dernier dossier, dans le box des accusés, il y aura le père qui a violé sa fille de 9 ans et tenté la même chose sur son autre fille de 11 ans et la mère poursuivie elle, pour non-dénonciation de crime. Ils ont été interpellés en Nouvelle-Calédonie d’où le jugement à Nouméa. La peine encourue pour viol est vingt ans de réclusion. 
 

L’affaire David

L’affaire David sera jugée du 23 au 26 mars, du nom de cet homme qui a pris des individus en stop le 4 mai 2018 à la Vallée du Tir et qui s’est retrouvé séquestré, torturé et violé. Ils sont cinq accusés devant les assises, mais un seul du crime de viol. Celui-là en récidive légale risque la perpétuité. 
 

Une septuagénaire violée à La Foa

Le 19 mai de la même année à La Foa, une dame de 72 ans est frappée violemment et violée. L’auteur défavorablement connu de la justice, est un homme de 35 ans jugé très dangereux. Il sera jugé le 20 mars.
 

Un meurtre entre frères à Ouégoa

Le premier procès de la session d’assises est celui d’un homme de 30 ans jugé pour meurtre. A Ouégoa dans la nuit du 14 au 15 juillet 2017, il avait tué son jeune frère de trois coups de couteau lors d’une altercation au cours d’une chasse de nuit. L’auteur, accusé de meurtre, risque trente ans de réclusion criminelle.
 

Un meurtre dans un immeuble de Magenta

Un trentenaire sera enfin jugé pour avoir frappé à mort un homme de 60 ans le 13 octobre 2018. Alors qu’il se trouvait chez lui, sous l’emprise du cannabis et de l’alcool, l’accusait avait escaladé son balcon pour se rendre dans l’appartement du dessous. Tombé nez à nez avec sa victime, il l’avait tué à coups de pot de fleurs sur la tête. En état de récidive légale, il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Le point avec Natacha Cognard et Nicolas Fasquel 
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