La crise sanitaire actuelle a bouleversé les méthodes de travail au sein de l'usine de nickel de Doniambo. Elle a aussi contraint la SLN à produire au ralenti pour s'adapter au long terme à la situation.
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Prise de température obligatoire pour pénétrer au coeur d’un point chaud de l’économie calédonienne. Depuis plus de dix jours, l’usine de nickel de Koniambo vit à l’heure du coronavirus. Et dans cet univers de travail parfois confiné, il a fallu tout repenser.
Les fameux gestes barrières sont partout imposés, distance de sécurité, désinfection, et nettoyage quotidien, jusqu’aux véhicules, systématiquement briqués à coup de solution anti-bactérienne.
« Ça me rassure » explique Mickaël Lozach, soudeur "électrodes" à la SLN. « Je viens désinfecter tout parce que je n’ai pas envie de rapporter ce virus à la maison. Comme nous, on est obligés de tourner pour des questions d’économie pour le territoire, ça me rassure parce que je travaille en sécurité ».
Dans ce monde de solidarité ouvrière, les métallos calédoniens ont très vite intégré ces nouvelles procédures.
Protéger les salariés, un point vital dans cette usine qui tourne 24 heures sur 24 et qui ne peut pas s’arrêter de produire.
« C’est une situation à laquelle on doit s’adapter au jour de jour » explique Gaëtan Merceron, le directeur de l'usine de Doniambo. « Aujourd’hui, on arrive à faire fonctionner et à alimenter l’usine correctement et on va devoir s’adapter au jour le jour à la fois sur le rythme d’installation et sur nos organisations et avec les personnes présentes ».
Pour anticiper le pire des scénarios -de nombreux employés malades et une chute des approvisionnements en minerai- la SLN a réduit la puissance de ses fours. Une façon de gérer au mieux ses trois semaines de stock de terre rouge.
Le poumon économique du pays, déjà affaibli depuis plusieurs années, va donc désormais inspirer au ralenti pour que cette crise sanitaire ne lui soit pas fatal.
Le reportage d’Antoine Le Tenneur et Nicolas Fasquel.
Gestes-barrières et nettoyage
Des guichets sont désormais équipés de plexiglas et de distributeurs de gel nettoyant pour communiquer avec les superviseurs de la salle de quart.Les fameux gestes barrières sont partout imposés, distance de sécurité, désinfection, et nettoyage quotidien, jusqu’aux véhicules, systématiquement briqués à coup de solution anti-bactérienne.
« Ça me rassure » explique Mickaël Lozach, soudeur "électrodes" à la SLN. « Je viens désinfecter tout parce que je n’ai pas envie de rapporter ce virus à la maison. Comme nous, on est obligés de tourner pour des questions d’économie pour le territoire, ça me rassure parce que je travaille en sécurité ».
Dans ce monde de solidarité ouvrière, les métallos calédoniens ont très vite intégré ces nouvelles procédures.
Protéger les salariés mais continuer à produire
Il a aussi fallu aussi réorganiser le travail. A domicile pour certains, en vacances ou en congés maladie pour d’autres.Protéger les salariés, un point vital dans cette usine qui tourne 24 heures sur 24 et qui ne peut pas s’arrêter de produire.
« C’est une situation à laquelle on doit s’adapter au jour de jour » explique Gaëtan Merceron, le directeur de l'usine de Doniambo. « Aujourd’hui, on arrive à faire fonctionner et à alimenter l’usine correctement et on va devoir s’adapter au jour le jour à la fois sur le rythme d’installation et sur nos organisations et avec les personnes présentes ».
Pour anticiper le pire des scénarios -de nombreux employés malades et une chute des approvisionnements en minerai- la SLN a réduit la puissance de ses fours. Une façon de gérer au mieux ses trois semaines de stock de terre rouge.
Le poumon économique du pays, déjà affaibli depuis plusieurs années, va donc désormais inspirer au ralenti pour que cette crise sanitaire ne lui soit pas fatal.
Le reportage d’Antoine Le Tenneur et Nicolas Fasquel.