Drift. "Se professionnaliser dans les cinq ans"

Mickaël Delaunay pose devant son bolide.
Mickaël Delaunay a participé samedi à un battle sur la piste de l'Arène du Sud de Païta. En lice, deux voitures qui répondent à des critères définis par la FFSA. Le show est un avant-goût de l'avenir de la discipline.

SPECTACLE DEVANT L'ARENE

Deux voitures sur le même circuit, contournant les quatre mêmes obstacles, tout en puissance et en maîtrise. C'était le bouquet final de la première des quatre manches du championnat de drift samedi dernier, devant un public massif. Mais contrairement à ce que nous avons annoncé par erreur, si Stéphane Courtine conduisait bien l'une des deux BMW M3, l'autre pilote n'était pas Max Foucher, mais bien Mickaël Delaunay
Mickaël Delaunay dans la BMW noire lors du battle.

DE MECANO A PILOTE

Mickaël Delaunay, qui vient de Tontouta, a longtemps été un assistant pour ses copains, passionnés comme lui, de sport automobile. Voilà un an et demi, il a franchi le pas : celui de prendre les commandes de la voiture. A la différence de plusieurs pilotes, il s'est formé sur le tas et n'est pas allé à l'étranger pour se perfectionner. Il a trouvé son bolide en métropole et continue de l'apprivoiser. Sa spécificité ? Il répond à des normes imposées par la Fédération française de sport automobile. Mickaël a réussi à se classer parmi les 8 et 5 premiers de plusieurs manches de drift l'an dernier. Des résultats qui lui ont permis d'être aligné en Loisir 1 samedi dernier pour la première étape de la saison de drift 2017. 

AMBITION AFFICHEE

L'objectif est très clair : pour lui, comme pour d'autres, le drift doit se professionnaliser. L'échance ? Dans les cinq années à venir. Le show final de samedi était l'occasion de donner une idée de ce que le public pourrait voir en compétition dans quelques années. Et Max Foucher sera un acteur important de cette évolution. Ecoutez Mickaël Delaunay :

L'interview de Mickaël Delaunay sur l'avenir du drift.