Depuis un mois, la police municipale s’est dotée de drones. Grâce à ces nouveaux outils, les agents municipaux qualifiés pourront effectuer des survols réguliers de zones inhabitées. L’objectif de ces manœuvres est de surveiller l’habitat précaire pour éviter de nouvelles installations.
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Depuis un mois, la ville de Nouméa a fait l’acquisition de deux drones pour le compte de sa police municipale. Cette décision s’inscrit dans un dispositif de surveillance général des espaces publics non habités. Les agents municipaux brevetés ont pour objectif de limiter les nouvelles installations précaires. Pour le brigadier chef Freddy Heelouin, chef de la brigade à l’Unité de Contrôle et d'Assistance à la Population (UCAP), ces nouveaux outils permettent de gagner un temps précieux. « Sur le site de la vallée de Sacamoto, on faisait tout à pied, ça nous prenait toute la matinée et à deux ou trois. Il y avait énormément de cabanes à l’époque… Mais avec le drones, ça va me prendre environ trente minutes à peine. »
Gain de temps et de productivité pour ces drones dont l’utilisation est très réglementée. Avant de pouvoir les faire décoller, les quatre télé pilotes, comme on les nomme, ont dû suivre une formation complexe. Et avant chaque survol, ils doivent respecter certaines obligations. « Ça apporte un peu de modernité, ça change le quotidien, on fait autre chose mais qui concerne toujours la sécurité, le bien, les terrains municipaux, on est toujours dans le cadre police. » développe Freddy Hellouin.
Ces outils seront également mis à la disposition de deux autres services de la mairie pour de futures missions : la direction des risques sanitaires où les drones serviront à la détection rapide de pollution et le service de l’information géographique et de la cartographie qui concerne l’aménagement du territoire.
Lors de la saison chaude, les agents hi-tech se mettront peut-être au service des pompiers pour les détections des départs de feux ou les repérages de requins près de nos côtes.
Une utilisation très réglementée
Gain de temps et de productivité pour ces drones dont l’utilisation est très réglementée. Avant de pouvoir les faire décoller, les quatre télé pilotes, comme on les nomme, ont dû suivre une formation complexe. Et avant chaque survol, ils doivent respecter certaines obligations. « Ça apporte un peu de modernité, ça change le quotidien, on fait autre chose mais qui concerne toujours la sécurité, le bien, les terrains municipaux, on est toujours dans le cadre police. » développe Freddy Hellouin.
Des missions diverses
Ces outils seront également mis à la disposition de deux autres services de la mairie pour de futures missions : la direction des risques sanitaires où les drones serviront à la détection rapide de pollution et le service de l’information géographique et de la cartographie qui concerne l’aménagement du territoire.Lors de la saison chaude, les agents hi-tech se mettront peut-être au service des pompiers pour les détections des départs de feux ou les repérages de requins près de nos côtes.