Du personnel formé à l'encadrement des mineurs délinquants


L'Etat et la Nouvelle-Calédonie ont renouvelé, mardi, la convention de partenariat en matière de protection judiciaire de la jeunesse. Ce plan de formation renforcée des encadrants devrait permettre une meilleure gestion des problèmes rencontrés sur le terrain. 

 
Depuis janvier, 2 000 mineurs ont été impliqués dans des faits de délinquance. Ces jeunes sont accueillis, pour la plupart, dans des centres de la protection judiciaire de l’enfance et de la jeunesse, un service créé en novembre 2016.
Afin d’accompagner le territoire dans cette compétence majeure, l’Etat a signé une nouvelle convention de partenariat mardi soir, au Congrès. Elle prévoit la mise à disposition de six éducateurs métropolitains pour former des agents calédoniens.


Des résidences en milieu coutumier

Les coutumiers sont également impliqués dans l’action des professionnels et des collectivités auprès de cette jeunesse en difficulté. « On prévoit des résidences culturelles », précise Didier Poidyaliwane, membre du gouvernement en charge de la protection de l’enfance et de la jeunesse.
Parmi les autres annonces, le foyer d’actions éducatives de Païta devrait rouvrir ses portes à la mi-janvier. En avril 2017, le gouvernement avait suspendu son activité en raison de dysfonctionnements. Le bâtiment nécessitait une rénovation. Or, les travaux sont sur le point d’être achevés. Les précisions de Jena Bouteille, directrice par intérim de la protection judiciaire de l’enfance et de la jeunesse.

ITW Bouteille

En 2018, la direction de la protection judiciaire de l’enfance et de la jeunesse a suivi 1233 mineurs et traité soixante incarcérations.