Du renfort pour assurer la sécurité autour du référendum

Environ 2000 gendarmes et policiers en renfort doivent sécuriser l’opération référendaire. Les arrivées s'échelonneront jusqu'à début décembre. Des moyens humains mais aussi matériels, avec des véhicules comme des équipements.

Ils sont là pour que tout se passe dans de bonnes conditions. Près de 2000 hommes. Le dispositif de renfort en matière de sécurité a été présenté lors d'une conférence de presse donnée ce matin au Haut-commissariat par le haussaire, Patrice Faure, et les patrons de la police et de la gendarmerie. 

L'objectif est bien de sécuriser l'opération référendaire et de renouveler une partie du matériel des forces de sécurité intérieure. Patrice Faure a précisé que tous ces renforts sont vaccinés et que les vols commerciaux ne seront pas perturbés, car le transport aérien est réalisé par des vols affrétés par Aircalin. 

Le retour de Christophe Marietti

Le Général de division Christophe Marietti, commandant des forces de gendarmerie, a été spécialement rappelé pour gérer le dispositif de sécurité du troisième référendum. Il avait quitté le territoire, il y a quatre mois. Ce dispositif est articulé autour de trois composantes : la gendarmerie territoriale, qui est en charge de la sécurité publique, 15 escadrons de gendarmerie mobile dédiés au maintien de l'ordre, et des unités d'intervention spécialisées.

Leurs missions : assurer la sécurité des opérations de vote, la sécurisation du ramassage des plis et la bonne réalisation des procurations. À noter également que les capacités judiciaires seront renforcées pour traiter sans délai les faits liés à des troubles graves à l'ordre public.

"Le rendez-vous n'est pas anodin, c'est le 3ème référendum avec des très fortes attentes et on a jugé utile d'avoir un dispositif dédié au maintien de l'ordre plus important." précise Christophe Marietti. 

Les précisions complètes de Christophe Marietti :

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"Trois milliards injectés dans l'économie locale"

De son côté, le Colonel Fabrice Spinetta, commandant de la gendarmerie pour la Nouvelle-Calédonie, a annoncé l'arrivée d'un peu plus de 1400 gendarmes. Il s'agit d'une centaine de spécialistes, de 15 escadrons de gendarmerie mobile (1100 gendarmes mobiles) et de militaires en détachement de courte durée. Ce week-end déjà, 250 gendarmes, tous vaccinés, sont arrivés à l'aéroport de La Tontouta par un vol spécial affrété par la gendarmerie. Ils font partie d'une première vague de renforts de sécurité attendus.

Et ils n'arrivent pas seuls : 130 véhicules vont être acheminés et 30 engins blindés pour le maintien de l'ordre et du matériel divers comme des systèmes d'information et de communication. "Trois milliards de francs vont être directement injectées dans l'économie locale", précise le haut-commissariat. 

L'interview de Fabrice Spinetta :

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Au delà de ses missions du quotidien la gendarmerie mettra en place un dispositif sécuritaire renforcé aux abords des bureaux de vote afin d'assurer le bon déroulement des opérations de vote et de limiter au maximum les éventuels troubles à l'ordre public avant, pendant et après le scrutin.

30 nouveaux véhicules pour la police nationale

Le commissaire général, Jean-Marie Cavier, directeur territorial de la police nationale a aussi présenté les moyens humains supplémentaires avec un peu plus de 100 policiers et 30 nouveaux véhicules, 110 nouvelles bases radio numériques automobiles et portatives ainsi que du matériel de protection individuel, comme des casques ou des jambières.
La police nationale aura pour mission de "prévenir tout trouble à l'ordre public aux abords des bureaux de vote afin de garantir la sincérité du scrutin et dans la ville de Nouméa" et "d'assurer une vigilance sur les sites sensibles"

Enfin le Général de brigade Valéry Putz, commandant supérieur des forces armées de la Nouvelle-Calédonie a annoncé la présence de 250 militaires en renfort, pour un effectif habituel des Fancs d'environ 1500 militaires, et l'arrivée de deux hélicoptères Puma, un avion de transport Casa avec leurs équipages. Le Bougainville, basé à tahiti, sera aussi là en soutien maritime. 

L'interview de Valéry Putz par Sylvie Hmeun :

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