Il a reçu un accueil traditionnel au Sénat coutumier, s'est recueilli sur la tombe de Jacques Lafleur, a vu le centre Tjibaou: l'après-midi du Premier ministre, de visite en Calédonie, a été jalonné d'étapes aussi classiques qu'inévitables. A l'exception de cette séquence citoyenne avec Teddy Riner.
C'est peu avant la nuit, ce samedi, que la folle journée de visite ministérielle s'est achevée. Edouard Philippe a terminé son périple nouméen par un grand classique : la découverte du centre Tjibaou, occasion d'un geste coutumier et d'une approche culturelle du Caillou.
C'est là qu'une heure plus tôt, le Premier ministre a écouté les doléances des sénateurs, qui réclament notamment plus de reconnaissance dans les institutions. Plus de place, aussi, pour l'identité kanak.
Pascal Sihazé répond aux questions de Carawiane Carawiane et de Claude Lindor.
Le reportage d'Antoine Letenneur et de Nicolas Fasquel.
Les sénateurs demandent davantage de place
Aussi traditionnel dans le séjour d'un représentant de l'Etat, que l'accueil au Sénat coutumier, à Nouville.Les Sénateurs coutumiers sont l’institution gardienne de la culture et des traditions Kanak. Merci pour votre accueil aujourd’hui. #PMNouvelleCalédonie pic.twitter.com/CAvjkOf8Yq
— Edouard Philippe (@EPhilippePM) 2 décembre 2017
C'est là qu'une heure plus tôt, le Premier ministre a écouté les doléances des sénateurs, qui réclament notamment plus de reconnaissance dans les institutions. Plus de place, aussi, pour l'identité kanak.
«Ça fait du bien»
Le président du Sénat coutumier, Pascal Sihazé, s'est dit satisfait des réponses d'Edouard Philippe, qui a surtout axé son intervention sur l'importance de la culture.« L’identité kanak était fondée sur un lien particulier à la terre. Chaque individu, chaque clan se définissait par un rapport spécifique avec une vallée, une colline, la mer, une embouchure de rivière, et gardait la mémoire de l’accueil d’autres familles. » Accord de Nouméa. pic.twitter.com/UAqFD637s5
— Edouard Philippe (@EPhilippePM) 2 décembre 2017
Pascal Sihazé répond aux questions de Carawiane Carawiane et de Claude Lindor.
L'héritage de Jacques Lafleur
Entre Nouville et le centre Tjibaou, la délégation a pris un autre chemin devenu traditionnel, pour les responsables métropolitains en visite. Après François Hollande en 2014 et Manuel Valls en 2016, c'était au tour d'Edouard Philippe de se recueillir au cimetière du 4e Km sur la tombe de Jacques Lafleur. L'occasion d'évoquer la mémoire et l'héritage politique du leader loyaliste disparu il y a sept ans.Le reportage d'Antoine Letenneur et de Nicolas Fasquel.