Lancé dans sa visite marathon de quatre jours, en commençant par Nouméa, le Premier ministre Edouard Philippe a posé le cadre de son déplacement «à une époque où les enjeux pour la Nouvelle-Calédonie sont considérables». Avant de rejoindre le marché, le gouvernement ou la mairie.
C’est par un temps pluvieux que la très attendue visite d’Edouard Philippe a commencé ce samedi matin, au monument aux morts de Nouméa. Et dès les honneurs militaires rendus, le Premier ministre a rappelé devant les - nombreux - journalistes le contexte de son premier déplacement sur le Caillou.
Les reportages radio d'Isabelle Peltier…
… et télé de Sylvie Hmeun, Claude Lindor et le pool France télévisions.
«Imaginer leur futur commun»
«J’arrive ici à une époque où les enjeux pour la Nouvelle-Calédonie sont considérables, a-t-il déclaré. On est dans une procédure ancienne qui a commencé en 1988, qui s’est accéléré en 1998 et qui permet à l'ensemble des parties calédoniennes de travailler ensemble et d'imaginer quel sera leur futur commun, leur destin commun.»«Humilité»
«Ces questions sont à la fois sensibles et enracinées dans une histoire ancienne, a poursuivi le chef du gouvernement. Parfois dramatique, parfois glorieuse. Je les aborde avec beaucoup d’humilité, beaucoup d’envie à la fois de comprendre complètement les enjeux et d’essayer de faire en sorte que l’Etat joue pleinement son rôle.»«Processus unique»
Edouard Philippe d’insister : «L’Etat est un acteur de ce processus. Pas seulement un garant et un observateur éclairé et intéressé. Il lui incombe, à lui comme aux autres parties, de faire en sorte que ce processus unique dans notre histoire, et assez unique dans l’ensemble des pays comparables, puisse se dérouler calmement. De permettre une solution à la fois durable, pacifique et dans l’intérêt de la Nouvelle-Calédonie.»«C'est un peu grâce à vous...»
Edouard Philippe venait de procéder à un dépôt de gerbe au monuments aux morts, comme le montre ces images du pool NC 1ère. Avec cette petite phrase de Philippe Germain, réélu hier à la présidence du gouvernement, alors que le Premier ministre le félicite : «C'est un peu grâce à vous...»Coco, selfies et dawa
La délégation a ensuite plongé dans la foule qui était présente un peu plus loin, baie de la Moselle, entre les stalles du marché municipal. On y a vu un Premier ministre boire de l'eau de coco, se plier aux séances de selfies, discuter avec les commerçants et apprendre au passage ce qu'est un dawa.Les reportages radio d'Isabelle Peltier…
… et télé de Sylvie Hmeun, Claude Lindor et le pool France télévisions.
Au gouvernement
Du marché à l'hôtel du gouvernement, il n'y a que quelques centaines de mètres. Edouard Philippe y a retrouvé Philippe Germain et le reste de l'exécutif, avec lequel il s'est entretenu d'avenir institutionnel, de problématiques liées à la jeunesse, de politique régionale ou de préservation des ressources naturelles. Ecoutez sa déclaration, recueillie par Angélique Souche.A la mairie, on a parlé sécurité
En fin de matinée, direction l'hôtel de ville. Le Premier ministre y a rencontré le conseil municipal et s'est entretenu avec Sonia Lagarde, mairie de Nouméa. Au cœur des discussions, la sécurité, alors que la capitale calédonienne est confrontée à deux problèmes récurrents du Caillou : une délinquance de plus en plus jeune et une alcoolisation abusive. Jeannette Peteisi a recueilli la réaction de Sonia Lagarde à l'issue de cette séquence.