Le nickel a établi la plus forte progression de la matinée à la Bourse des métaux de Londres, aidé par un dollar en baisse qui a soutenu l’élan d’achat, tandis que la victoire de Joe Biden a été saluée par les marchés financiers.
La tonne de métal est en forte hausse au LME, tandis que "les volumes échangés et le chiffre d’affaires du nickel sont aussi en forte augmentation" a souligné en matinée le Bulletin des Métaux (Metal Bulletin). La courbe des prix à trois mois s’élargit, le marché londonien a réagi de manière prévisible et il n’est pas le seul.
A la Bourse de New-York les investisseurs et dirigeants du secteur financier ont poussé un soupir de soulagement samedi lorsque les principaux réseaux de télévision ont annoncé la victoire du démocrate Joe Biden à l'élection présidentielle américaine, livrant un verdict attendu depuis des jours sur l'identité du prochain locataire de la Maison Blanche.
"Biden est une bonne nouvelle pour les marchés", a déclaré à l'agence Reuters Christopher Stanton, directeur des investissements chez Sunrise Capital Partners. "Nous sommes tous tellement fatigués du 'whipsaw' (mouvement en dents de scie, NDLR) qui accompagne les tweets de Trump."
Les personnalités que Joe Biden nommera dans son cabinet et la question de savoir si le Sénat américain reviendra aux républicains ou aux démocrates ont alimenté les interrogations des investisseurs.
Un Sénat républicain influerait sur les nominations de Joe Biden, le forçant à opter pour des choix plus modérés. "Les marchés vont l'aimer parce que Biden n'ira pas trop loin à gauche", a déclaré Jim Awad, directeur général principal du Fonds d’investissement Clearstead Advisors. "Ce sera un gouvernement centriste, pas un gouvernement par tweets."
Le PDG de JPMorgan Chase & Co Jamie Dimon, qui dirige la plus grande banque américaine et dont la voix compte parmi les plus influentes du secteur financier, a de son côté appelé à l'unité et au calme. "Le moment est venu pour l'unité", a-t-il dit dans un communiqué. "Nous devons respecter les résultats de l'élection présidentielle américaine et, comme nous l'avons fait à chaque élection, honorer la décision des électeurs et soutenir une transition pacifique du pouvoir." Robert Wolf, un important donateur démocrate et ancien dirigeant d'UBS Group AG, qui dirige désormais 32 conseillers, a exprimé une opinion plus tranchée : "Je suis ravi, soulagé et plein d'espoir pour l'avenir de ce pays", a-t-il déclaré dans un SMS.
Au cours de sa campagne, Joe Biden a publié une série de propositions politiques de gauche sur le thème des taxes et des réglementations qui ont fait grincer des dents à Wall Street. Ces propositions ont cependant été considérées comme un appel aux électeurs progressistes et rares sont ceux qui les voient désormais se concrétiser dans la mesure où les républicains pourraient garder le Sénat et où Joe Biden ne remporte pas une victoire écrasante.
La composition du cabinet de Biden sera en outre essentielle car certains des fonctionnaires qui le constitueront seront probablement impliqués dans des plans de relance économique, portant notamment sur la rénovation des infrastructures du pays, que la Maison Blanche devra négocier avec le Congrès.
Le nom de Lael Brainard, actuel gouverneur de la Réserve fédérale américaine et ancien consultant de McKinsey, a été cité pour le poste de secrétaire au Trésor, tandis que Joe Biden a déjà fait appel à l'ancien régulateur du marché des produits dérivés et banquier de Goldman Sachs, Gary Gensler pour le conseiller en matière de réglementation financière.
Les principaux indices boursiers américains ont enregistré la semaine dernière leurs plus gros gains hebdomadaires depuis avril alors que les investisseurs pariaient sur une victoire de Biden et sur le maintien d'un Sénat républicain, un scénario qui pourrait empêcher toute augmentation importante d'impôts ou durcissement des réglementations.
Les investisseurs craignent néanmoins que les recours judiciaires de Donald Trump, en cas de succès, ne se traduisent par des mouvements erratiques en Bourse. "Les investisseurs doivent être préparés à une certaine volatilité", a déclaré Jason Ware, directeur des investissements chez Albion Financial Group.
De son côté à Londres, l’analyste neo-zélandais Jim Lennon a déclaré à Outre-mer La 1ère "Tout grimpe et pas seulement le nickel, donc c’est une bonne chose pour la Nouvelle-Calédonie, mais cette hausse ne durera pas" a toutefois estimé le responsable des investissements dans le secteur des matières premières du géant bancaire australien Macquarie. Jim Lennon suit également de prés l'offre de reprise de l'usine calédonienne du Sud portée par des intérêts locaux, avec la participation du géant suisse Trafigura et de fonds d'investissement, dont un au moins serait australien...
Cours du nickel au LME de Londres le 09/11/2020 à 12/15 GMT
A la Bourse de New-York les investisseurs et dirigeants du secteur financier ont poussé un soupir de soulagement samedi lorsque les principaux réseaux de télévision ont annoncé la victoire du démocrate Joe Biden à l'élection présidentielle américaine, livrant un verdict attendu depuis des jours sur l'identité du prochain locataire de la Maison Blanche.
"Biden est une bonne nouvelle pour les marchés", a déclaré à l'agence Reuters Christopher Stanton, directeur des investissements chez Sunrise Capital Partners. "Nous sommes tous tellement fatigués du 'whipsaw' (mouvement en dents de scie, NDLR) qui accompagne les tweets de Trump."
Les personnalités que Joe Biden nommera dans son cabinet et la question de savoir si le Sénat américain reviendra aux républicains ou aux démocrates ont alimenté les interrogations des investisseurs.
Un Sénat républicain influerait sur les nominations de Joe Biden, le forçant à opter pour des choix plus modérés. "Les marchés vont l'aimer parce que Biden n'ira pas trop loin à gauche", a déclaré Jim Awad, directeur général principal du Fonds d’investissement Clearstead Advisors. "Ce sera un gouvernement centriste, pas un gouvernement par tweets."
Le PDG de JPMorgan Chase & Co Jamie Dimon, qui dirige la plus grande banque américaine et dont la voix compte parmi les plus influentes du secteur financier, a de son côté appelé à l'unité et au calme. "Le moment est venu pour l'unité", a-t-il dit dans un communiqué. "Nous devons respecter les résultats de l'élection présidentielle américaine et, comme nous l'avons fait à chaque élection, honorer la décision des électeurs et soutenir une transition pacifique du pouvoir." Robert Wolf, un important donateur démocrate et ancien dirigeant d'UBS Group AG, qui dirige désormais 32 conseillers, a exprimé une opinion plus tranchée : "Je suis ravi, soulagé et plein d'espoir pour l'avenir de ce pays", a-t-il déclaré dans un SMS.
Au cours de sa campagne, Joe Biden a publié une série de propositions politiques de gauche sur le thème des taxes et des réglementations qui ont fait grincer des dents à Wall Street. Ces propositions ont cependant été considérées comme un appel aux électeurs progressistes et rares sont ceux qui les voient désormais se concrétiser dans la mesure où les républicains pourraient garder le Sénat et où Joe Biden ne remporte pas une victoire écrasante.
La composition du cabinet de Biden sera en outre essentielle car certains des fonctionnaires qui le constitueront seront probablement impliqués dans des plans de relance économique, portant notamment sur la rénovation des infrastructures du pays, que la Maison Blanche devra négocier avec le Congrès.
Le nom de Lael Brainard, actuel gouverneur de la Réserve fédérale américaine et ancien consultant de McKinsey, a été cité pour le poste de secrétaire au Trésor, tandis que Joe Biden a déjà fait appel à l'ancien régulateur du marché des produits dérivés et banquier de Goldman Sachs, Gary Gensler pour le conseiller en matière de réglementation financière.
Les principaux indices boursiers américains ont enregistré la semaine dernière leurs plus gros gains hebdomadaires depuis avril alors que les investisseurs pariaient sur une victoire de Biden et sur le maintien d'un Sénat républicain, un scénario qui pourrait empêcher toute augmentation importante d'impôts ou durcissement des réglementations.
Les investisseurs craignent néanmoins que les recours judiciaires de Donald Trump, en cas de succès, ne se traduisent par des mouvements erratiques en Bourse. "Les investisseurs doivent être préparés à une certaine volatilité", a déclaré Jason Ware, directeur des investissements chez Albion Financial Group.
De son côté à Londres, l’analyste neo-zélandais Jim Lennon a déclaré à Outre-mer La 1ère "Tout grimpe et pas seulement le nickel, donc c’est une bonne chose pour la Nouvelle-Calédonie, mais cette hausse ne durera pas" a toutefois estimé le responsable des investissements dans le secteur des matières premières du géant bancaire australien Macquarie. Jim Lennon suit également de prés l'offre de reprise de l'usine calédonienne du Sud portée par des intérêts locaux, avec la participation du géant suisse Trafigura et de fonds d'investissement, dont un au moins serait australien...