Présidentielle : des comités de soutien à Emmanuel Macron, pour quoi faire ?

Un meeting du comité de soutien à Emmanuel Macron, en 2017.
Si Emmanuel Macron ne s'est toujours déclaré officiellement candidat, les soutiens de personnalités politiques calédoniennes au président de la République sortant se sont multipliés.

A 49 jours du premier tour de la présidentielle, sur le Caillou, les personnalités se bousculent au portillon, pour soutenir la candidature d'Emmanuel Macron. Sachant que le président sortant ne s'est toujours pas déclaré. Sa politique à l'égard de la Nouvelle-Calédonie a en tout cas fortement impressionné les partis loyalistes. Petit tour des soutiens affichés.

Ils étaient peu nombreux, en ce 20 avril 2017, et le référent d'Emmanuel Macron était un parfait inconnu. Patrick Louis mettait alors en avant l'engagement du futur président pour la Nouvelle-Calédonie. "Sa position, c'est d'aller jusqu'au référendum, de respecter l'Accord de Nouméa et de ne pas revenir sur l'accord ou de repartir sur de nouvelles négociations", expliquait-il.

L'Avenir en confiance

Un quinquennat plus tard, les soutiens se bousculent, portés, peut-être, par la déclaration patriotique "ce soir, la France est plus belle car la Nouvelle-Calédonie a fait le choix d'y rester" du président de la République. Plus certainement, c'est son bilan des cinq dernières années qui est apprécié par une partie, au moins, de l'Avenir en confiance. "Je considère qu'Emmanuel Macron a donné des actes forts, des preuves d'amour fortes, à la Nouvelle-Calédonie", s'exprimait Sonia Backès, le 26 janvier.

Calédonie ensemble

Chez nos parlementaires, apparentés UDI, le choix Macron s'est imposé. En 2017, Calédonie ensemble avait attendu le second tour pour se prononcer. Aujourd'hui, c'est l'avenir institutionnel qui guide leurs pas. "C'est une démarche qui est principalement motivée par le fait que nous considérons que c'est le président qu'il faut pour la France, pour accompagner la Nouvelle-Calédonie dans la sortie de l'Accord de Nouméa", expliquait Philippe Dunoyer, le 4 février.

Générations NC

Troisième voix, sinon troisième parti en appui du président sortant, Générations NC, qui revendique une appartenance historique à La République en marche.

Au-delà des soutiens à la présidentielle, il y aura, bien sûr, les législatives et la course aux investitures. Et elles pourraient peser lourd si Emmanuel Macron est réélu.

Retrouvez, ci-dessous, le reportage de Bernard Lassauce :

©nouvellecaledonie