Émeutes en Nouvelle-Calédonie : une initiative pour l'apaisement des enfants

Image d'illustration.
Pas d'école pour les enfants, les activités du quotidien sont bouleversées. Dans ce contexte particulièrement difficile pour les Calédoniens, comment préserver les enfants ? Quels mots employer ? Une professionnelle de la santé mentale propose un rendez-vous quotidien pour accompagner les parents.

Tout a basculé du jour au lendemain et cela a bousculé leur quotidien. Pas d'école pour les enfants résidant en Nouvelle-Calédonie depuis le mardi 14 mai. Si les parents doivent trouver de quoi les occuper, assurer leur éducation, ils ont aussi à expliquer la raison de cette situation très particulière. Comment gérer en tant que parent ?

Ça, c'est une chose qui est importante : les rassurer et leur faire comprendre que le futur ne s'arrête pas à ce qu'on vit ici aujourd'hui.

Suzanne Devlin, consultante en matière de stratégie de promotion de la santé mentale

Suzanne Devlin, consultante en matière de stratégie de promotion de la santé mentale, propose des rendez-vous en visioconférence, gratuits, tous les jours à 16 heures, pour des conseils aux parents. Avec en filigrane un message apaisant qui leur adressé : il faut accepter que l'on ne soit pas un parent parfait en cette période de crise. Certains enfants manifestent déjà du stress, selon la professionnelle. 

Le retour à la vie d'après...

La spécialiste donne également des conseils concernant "l'après". Comment permettre aux enfants, qu'ils soient tout petits ou adolescents, d'intégrer les changements à l'extérieur, les destructions notamment. Suzanne Devlin insiste sur l'accompagnement des parents qui assurent une "bulle sécuritaire".

Ça va être traumatique, ce qu'ils vont découvrir, il faut un temps pour le vivre.

Suzanne Devlin, consultante

Le lien pour assister à ces visioconférences est sur la page Facebook du Collège des psychologues de Nouvelle-Calédonie. Il est également accessible en cliquant ici, ou via un QR code.

Voyez aussi le reportage de Martin Charmasson et Luigi Wahmereungo-Palmieri

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