Les élus du congrès étaient réunis ce jeudi pour une séance de questions au gouvernement. Au programme notamment, l’emprunt réalisé dans le cadre de la crise sanitaire et un point d’étape sur la lutte contre les violences faites aux femmes.
•
L’exercice des questions au gouvernement se déroule à chaque session ordinaire. Un exercice formel, puisque les questions sont connues à l’avance.
Calédonie Ensemble a souhaité interroger le président du gouvernement sur les 28,5 milliards de prêt accordé par l’Agence française de développement à la Nouvelle-Calédonie.
Une chiffre jugé beaucoup trop élevé par Philippe Michel. « Ce taux d’1,48, indique le secrétaire général du parti, est un tiers plus élevé que le taux consenti par le même organisme à toutes les collectivités françaises. Parce que à la sortie, un prêt ce n’est pas gratuit, je le rappelle, il va falloir rembourser entre 6 et 9 milliards sur la période. C’est la raison pour laquelle on demande au gouvernement de renégocier au mieux des intérêts du pays le prêt en question. »
Pour le président du gouvernement, comparaison n’est pas raison. « Vous avez des prêts en Métropole qui servent à financer des investissements et qui font l’objet de bonification. Et Calédonie Ensemble compare ces emprunts avec l’emprunt que la Calédonie a mobilisé et qui est un emprunt destiné à financer des charges de fonctionnement exceptionnel et donc logiquement, les taux ne sont pas les mêmes », a répondu Thierry Santa.
Autre sujet évoqué lors de cette séance de questions au gouvernement, les violences faites aux femmes, dix mois après le Grenelle lancé par l'Etat et le gouvernement.
La membre du gouvernement en charge du dossier a donc dressé le bilan des actions déjà engagées. Outre la création de places d'accueil, un site Internet dédié aux victimes va notamment voir le jour, a indiqué Isabelle Champmoreau.
Isabelle Champmoreau au micro de Mathieu Ruiz-Barraud :
Calédonie Ensemble a souhaité interroger le président du gouvernement sur les 28,5 milliards de prêt accordé par l’Agence française de développement à la Nouvelle-Calédonie.
Une chiffre jugé beaucoup trop élevé par Philippe Michel. « Ce taux d’1,48, indique le secrétaire général du parti, est un tiers plus élevé que le taux consenti par le même organisme à toutes les collectivités françaises. Parce que à la sortie, un prêt ce n’est pas gratuit, je le rappelle, il va falloir rembourser entre 6 et 9 milliards sur la période. C’est la raison pour laquelle on demande au gouvernement de renégocier au mieux des intérêts du pays le prêt en question. »
Pour le président du gouvernement, comparaison n’est pas raison. « Vous avez des prêts en Métropole qui servent à financer des investissements et qui font l’objet de bonification. Et Calédonie Ensemble compare ces emprunts avec l’emprunt que la Calédonie a mobilisé et qui est un emprunt destiné à financer des charges de fonctionnement exceptionnel et donc logiquement, les taux ne sont pas les mêmes », a répondu Thierry Santa.
Autre sujet évoqué lors de cette séance de questions au gouvernement, les violences faites aux femmes, dix mois après le Grenelle lancé par l'Etat et le gouvernement.
La membre du gouvernement en charge du dossier a donc dressé le bilan des actions déjà engagées. Outre la création de places d'accueil, un site Internet dédié aux victimes va notamment voir le jour, a indiqué Isabelle Champmoreau.
Isabelle Champmoreau au micro de Mathieu Ruiz-Barraud :