Elle représente l'une des premières causes d'infertilité chez les femmes. L'endométriose est au coeur de plusieurs événements de sensibilisation durant la semaine européenne qui lui est dédiée, y compris en Nouvelle-Calédonie, où la pathologie est très présente.
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Cette pathologie est encore méconnue du grand public, elle est handicapante et souvent une cause d’infertilité. Concrètement, l’endomètre est le tissu qui tapisse le fond de l’utérus. Pendant les règles, il se désagrège et s’évacue. Mais chez les femmes atteintes d’endométriose, il ne s’évacue pas et remonte dans les ovaires ou aux organes à proximité. Les chances de porter un enfant chutent alors naturellement.
Cette maladie se manifeste par de violentes douleurs dans le bassin, des règles éprouvantes, une sexualité douloureuse, des troubles intestinaux et une fatigue chronique. "Ça se soigne mais ça dépend de la patiente. Si elle ne veut pas d'enfants, c'est facile on va couper les règles par des hormones mais si elle veut des enfants, le traitement n'est pas du tout adapté, il faut parfois passer par des techniques d'assistance médicale à la procréation" explique le docteur Clotilde Dechanet, gynécologue.
Selon le Ministère de la santé, 10% des femmes dans le monde serait touchée par cette maladie. C'est le cas de Sarah. À 33 ans, cela fait déjà sept ans qu'elle souffre d'endométriose. Lorsqu'elle parle de ses douleurs menstruelles à son gynécologue, ce dernier lui dit que "c’est normal" sauf qu’elle finit par découvrir qu'elle a une endométriose de stade 4.
"J'ai été diagnostiqué en 2013, suite à de grosses douleurs au niveau du rectum. J'ai subi une très lourde chirurgie où on m'a enlevé un bout d'intestin, un bout de rectum et suite à ça, j'ai eu une iléostomie pendant deux mois. Ensuite j'ai eu moins de douleurs, moins de passages aux urgences tous les mois, moins de morphine... ma maladie m'empêche d'avoir des enfants naturellement. Je suis suivie en PMA, ça va faire cinq ans, je n'ai toujours pas eu d'enfants mais je ne désespère pas" confie la jeune femme.
La semaine européenne de l’endométriose se tient du 2 au 8 mars et elle a son écho ici aussi. EndoFrance, première association française de lutte contre l’endométriose, elle a sa représentante officielle en Nouvelle-Calédonie, une rencontre amicale est prévue ce mercredi 4 mars de 18h à 20h au jardin des parents au Motor Pool.
Des difficultés pour concevoir
Cette maladie se manifeste par de violentes douleurs dans le bassin, des règles éprouvantes, une sexualité douloureuse, des troubles intestinaux et une fatigue chronique. "Ça se soigne mais ça dépend de la patiente. Si elle ne veut pas d'enfants, c'est facile on va couper les règles par des hormones mais si elle veut des enfants, le traitement n'est pas du tout adapté, il faut parfois passer par des techniques d'assistance médicale à la procréation" explique le docteur Clotilde Dechanet, gynécologue.
Quand on leur demande, souvent elles confient que ça fait des années qu'elles ont mal mais que personne n'a tenu compte de leurs douleurs. On découvre qu'elles ont eu mal pendant des années pendant leurs règles et que maintenant elles veulent un enfant et elles n'y arrivent pas. - Clotilde Dechanet
1 femme sur 10 dans le monde
Selon le Ministère de la santé, 10% des femmes dans le monde serait touchée par cette maladie. C'est le cas de Sarah. À 33 ans, cela fait déjà sept ans qu'elle souffre d'endométriose. Lorsqu'elle parle de ses douleurs menstruelles à son gynécologue, ce dernier lui dit que "c’est normal" sauf qu’elle finit par découvrir qu'elle a une endométriose de stade 4.
"J'ai été diagnostiqué en 2013, suite à de grosses douleurs au niveau du rectum. J'ai subi une très lourde chirurgie où on m'a enlevé un bout d'intestin, un bout de rectum et suite à ça, j'ai eu une iléostomie pendant deux mois. Ensuite j'ai eu moins de douleurs, moins de passages aux urgences tous les mois, moins de morphine... ma maladie m'empêche d'avoir des enfants naturellement. Je suis suivie en PMA, ça va faire cinq ans, je n'ai toujours pas eu d'enfants mais je ne désespère pas" confie la jeune femme.
Un examen bien précis
Pour celles qui sont suivies pour une assistance médicale à la procréation, cette maladie touche environ 1 femme sur 6. Elle est difficile à diagnostiquer parce qu’il n’y a pas de symptômes extérieurs mis à part la douleur. L’examen de référence est une IRM pelvienne."On n'est pas toujours obligé d'opérer l'endométriose. Parfois, il suffit qu'on bloque les règles aux patientes et ça suffit à soulager leurs symptômes et elles vivent très bien comme ça, sans jamais être opérée. On ne fera pas les mêmes gestes si les patientes ont déjà eu un enfant ou si elles n'ont jamais eu d'enfants" - Sophie Perreve, praticienne hospitalier
La semaine européenne de l’endométriose se tient du 2 au 8 mars et elle a son écho ici aussi. EndoFrance, première association française de lutte contre l’endométriose, elle a sa représentante officielle en Nouvelle-Calédonie, une rencontre amicale est prévue ce mercredi 4 mars de 18h à 20h au jardin des parents au Motor Pool.