Parmi les différentes actions menées pour la journée internationale des droits de l’enfant, de nombreux ateliers de sensibilisation étaient proposés au parc Brunelet à Nouméa. Les plus jeunes ont pu se renseigner sur leurs droits et les devoirs de leurs parents pour leur éducation.
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« On doit vous apprendre des choses pour vous permettre de grandir », c’est l’une des phrases entendues lors de cette journée organisée au parc Brunelet. Ici, les intervenants font référence à la Convention internationale des droits de l’enfant adoptée par les Nations Unies en 1989.
« On apprend ce que l’on a le droit de faire et ce qu'on n'a pas le droit de faire dans la vie, moi je trouve que c’est intéressant » commente Tehanie Kaidine, 8 ans.
Luca Buteri a le même âge et il a aussi retenu quels étaient ses droits : « D’être bien éduqué, d’avoir un logement, de bien manger, de bien dormir et que nos parents soient gentils avec nous ».
437 ont été orientés vers le Parquet de Nouméa, 207 ont fait l’objet de requête auprès du juge des enfants et 194 ont entraîné des enquêtes des forces de l’ordre.
Pour les procédures pénales impliquant des enfants, l’ordre des avocats signale que des permanences existent 24h/24 et 7j/7.
« L’avocat peut être amené à être le conseil des enfants, que ce soit dans le cadre des procédures pénales, des procédures relevant de l’assistance éducative, mais également devant le juge aux affaires familiales où les enfants dès l’âge de 8 ans, capables de discernement, vont pouvoir être entendus dans les procédures qui les concernent » explique Me Karine Lacroix, membre de l’ordre des avocats.
Dans cet atelier animé par la Ligue des droits de l’Homme, les jeunes apprennent à s’exprimer à partir d’images. Des images parfois choquantes qui montrent notamment des enfants battus.
« Est-ce qu’on a le droit de battre un enfant ? Non. On n’a pas le droit de faire mal parce que les enfants sont sous la protection des adultes » explique Jean-Marie Chapelle, membre de la Ligue des droits de l’Homme. « Dans ce genre d’image, il faut trouver aussi les mots pour leur faire toucher la nature de la situation, et la nature du droit ».
S’instruire en prenant du plaisir c’est tout l’enjeu de cette journée internationale des droits de l’enfant.
Le reportage de Natacha Cognard et Nicolas Fasquel
« On apprend ce que l’on a le droit de faire et ce qu'on n'a pas le droit de faire dans la vie, moi je trouve que c’est intéressant » commente Tehanie Kaidine, 8 ans.
Luca Buteri a le même âge et il a aussi retenu quels étaient ses droits : « D’être bien éduqué, d’avoir un logement, de bien manger, de bien dormir et que nos parents soient gentils avec nous ».
Des droits juridiques
Selon la direction provinciale de l’action sanitaire et sociale, en 2018, 1421 signalements d’enfants en danger ont été traités.437 ont été orientés vers le Parquet de Nouméa, 207 ont fait l’objet de requête auprès du juge des enfants et 194 ont entraîné des enquêtes des forces de l’ordre.
Pour les procédures pénales impliquant des enfants, l’ordre des avocats signale que des permanences existent 24h/24 et 7j/7.
« L’avocat peut être amené à être le conseil des enfants, que ce soit dans le cadre des procédures pénales, des procédures relevant de l’assistance éducative, mais également devant le juge aux affaires familiales où les enfants dès l’âge de 8 ans, capables de discernement, vont pouvoir être entendus dans les procédures qui les concernent » explique Me Karine Lacroix, membre de l’ordre des avocats.
Le droit d’être bien traité
Les enfants ont des droits, les parents : des devoirs.Dans cet atelier animé par la Ligue des droits de l’Homme, les jeunes apprennent à s’exprimer à partir d’images. Des images parfois choquantes qui montrent notamment des enfants battus.
« Est-ce qu’on a le droit de battre un enfant ? Non. On n’a pas le droit de faire mal parce que les enfants sont sous la protection des adultes » explique Jean-Marie Chapelle, membre de la Ligue des droits de l’Homme. « Dans ce genre d’image, il faut trouver aussi les mots pour leur faire toucher la nature de la situation, et la nature du droit ».
S’amuser est aussi un droit !
En pédalant sur un vélo, ces jeunes produisent de l’électricité nécessaire au fonctionnement d’un circuit électrique.S’instruire en prenant du plaisir c’est tout l’enjeu de cette journée internationale des droits de l’enfant.
Le reportage de Natacha Cognard et Nicolas Fasquel