La présidente du groupe français de la transition énergétique s’est félicitée des résultats obtenus au troisième trimestre par les mineurs et métallurgistes calédoniens. Le coût de production de la SLN s'est fortement améliorée. Il est désormais bien inférieur au cours du nickel au LME.
Moins de 12 000 dollars par tonne, c’est désormais le prix de revient d’une tonne de nickel produite par la SLN. Or, le cours du métal a encore progressé au troisième trimestre passant de 14 000 dollars la tonne à 15 000 dollars. Et ces dernières 24 heures, à la Bourse des métaux de Londres (LME), le nickel a atteint provisoirement
16 000 dollars la tonne. Apparemment, le calcul est simple mais la réalité est plus complexe...
Faire baisser les coûts tout en produisant proprement, c'est l'objectif difficile et permanent des mineurs et métallurgistes calédoniens de la SLN, face à des concurrents à bas coût sans normes environnementales. En réussissant à produire le meilleur alliage de l'inox, l'une des plus anciennes compagnies minières au monde ferait presque figure de modèle de l’industrie du nickel. Presque, car les résultats améliorés de la SLN sont fragiles, portés par un cours du nickel élevé, au plus haut depuis septembre 2019, mais un prix qui fluctue toujours, à la hausse ou à la baisse, et qui varie désormais selon les différents produits du nickel : + 35 % pour le minerai calédonien qui peut servir à produire du nickel pour batterie, mais -17 % pour le ferronickel destiné à l’acier inoxydable. Dans ce contexte, la SLN a enregistré de très bons résultats au troisième trimestre 2020.
Les ventes de la division Mines et Métaux, en Nouvelle-Calédonie et au Gabon, ont donc compensé les effets de la profonde crise aéronautique sur les résultats du groupe métallurgique et minier français. Dans un contexte de marché très perturbé, la hausse des volumes de nickel produits en Nouvelle-Calédonie (+20 %) et exportés (+6 %) a conduit à un coût de production de la SLN en nette amélioration. Enfin, la production de nickel (SLN25) à l’usine de Doniambo, essentiel à la production d'acier inoxydable de qualité, est en hausse de 15 % au troisième trimestre. En revanche, le chiffre d’affaires est en très légère hausse (+ 1 %) à 194 M€ au troisième trimestre (T3) 2020, en raison du dumping sur les prix pratiqués par les concurrents à bas coûts du producteur calédonien. La SLN, porte-drapeau d'une production minière éthique et responsable s'en sort donc plutôt bien. Pour consolider la situation, Eramet souhaite pouvoir exporter davantage de minerais et disposer d'une centrale électrique au GNL pour faire baisser la facture énergétique de l'usine de Doniambo.
16 000 dollars la tonne. Apparemment, le calcul est simple mais la réalité est plus complexe...
Faire baisser les coûts tout en produisant proprement, c'est l'objectif difficile et permanent des mineurs et métallurgistes calédoniens de la SLN, face à des concurrents à bas coût sans normes environnementales. En réussissant à produire le meilleur alliage de l'inox, l'une des plus anciennes compagnies minières au monde ferait presque figure de modèle de l’industrie du nickel. Presque, car les résultats améliorés de la SLN sont fragiles, portés par un cours du nickel élevé, au plus haut depuis septembre 2019, mais un prix qui fluctue toujours, à la hausse ou à la baisse, et qui varie désormais selon les différents produits du nickel : + 35 % pour le minerai calédonien qui peut servir à produire du nickel pour batterie, mais -17 % pour le ferronickel destiné à l’acier inoxydable. Dans ce contexte, la SLN a enregistré de très bons résultats au troisième trimestre 2020.
Nous avons réalisé un trimestre remarquable en termes de production minière, dans un contexte économique qui demeure très volatil. Nos activités minières poursuivent avec succès leur dynamique de croissance. ( …) En Nouvelle-Calédonie, le développement des exportations de minerai de nickel a pris une nouvelle dimension, avec une hausse de près de 60 % sur les neuf premiers mois de l'année. La SLN reste cependant fragile et la réussite de son plan de sauvetage est plus que jamais cruciale : nous comptons sur la mobilisation de toutes les parties prenantes.