Les personnes interpellées recueillaient de l'argent auprès de particuliers pour débloquer l'héritage fictif d'un soldat du Pacifique. Elles promettaient le remboursement des sommes investies et une plus-value alléchante. L'escroquerie a duré deux ans, le préjudice est estimé à un milliard.
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Le réseau d'escrocs a été démantelé par le Groupe Interministériel de Recherches (GIR) de Nouvelle-Calédonie et les compagnies de gendarmerie de Nouméa, Koné et La Foa. Une dame âgée de 73 ans, à la tête de l'escroquerie, a été incarcérée.
Le vaste réseau rassemblait des "porteurs" à la solde d'une septuagénaire , elle-même opérant pour le compte d'un ressortissant vanuatais, gérant de sociétés calédonienne et vanuataise spécialisées dans l'importation et l'exportation de kava.
Spécialisée en droit fiscal et jouissant d'une relative notoriété sur le Caillou, la mise en cause aurait usé de ses contacts pour convaincre de nombreuses personnes de la réalité de cet héritage. On dénombre plusieurs milliers de victimes.
L'escroquerie reposait sur une structure pyramidale de type Ponzi. Les sommes inférieures à un million de francs CFP étaient gérées par les porteurs et au-delà, directement par la septuagénaire qui recueillait alors les fonds contre une attestation de versement comportant les sommes promises en retour.
Plusieurs victimes ont même évoqué des gains fantasmés de l'ordre de trillions de francs xpf.
Convaincus de l'intérêt de l'affaire, certaines victimes ont été jusqu'à s'engager en signant des compromis de vente alors que d'autres s'endettaient dans l'attente de l'héritage fictif. Aucune d'entre elles n'a bien sûr jamais reçu aucun remboursement ni aucune rétribution.
Au contraire, à chaque échéance, un nouveau dossier ou une situation pouvait induire un nouveau versement.
Les investigations se poursuivent tandis que la septuagénaire est incarcérée au Camp Est. Ses complices, actuellement libres, attendent leur probable prochaine mise en examen. Tous encourent dix ans de prison.
La septuagénaire, à la tête du réseau, inspirait confiance
Le vaste réseau rassemblait des "porteurs" à la solde d'une septuagénaire , elle-même opérant pour le compte d'un ressortissant vanuatais, gérant de sociétés calédonienne et vanuataise spécialisées dans l'importation et l'exportation de kava.
Spécialisée en droit fiscal et jouissant d'une relative notoriété sur le Caillou, la mise en cause aurait usé de ses contacts pour convaincre de nombreuses personnes de la réalité de cet héritage. On dénombre plusieurs milliers de victimes.
Un système pyramidal avait été mis en place par les escrocs
L'escroquerie reposait sur une structure pyramidale de type Ponzi. Les sommes inférieures à un million de francs CFP étaient gérées par les porteurs et au-delà, directement par la septuagénaire qui recueillait alors les fonds contre une attestation de versement comportant les sommes promises en retour.
Plusieurs victimes ont même évoqué des gains fantasmés de l'ordre de trillions de francs xpf.
Des victimes qui se sont endettées
Convaincus de l'intérêt de l'affaire, certaines victimes ont été jusqu'à s'engager en signant des compromis de vente alors que d'autres s'endettaient dans l'attente de l'héritage fictif. Aucune d'entre elles n'a bien sûr jamais reçu aucun remboursement ni aucune rétribution.
Au contraire, à chaque échéance, un nouveau dossier ou une situation pouvait induire un nouveau versement.
Les investigations se poursuivent tandis que la septuagénaire est incarcérée au Camp Est. Ses complices, actuellement libres, attendent leur probable prochaine mise en examen. Tous encourent dix ans de prison.