L’IRD et la communauté du Pacifique viennent de publier une étude sur la présence de mercure dans le thon. il s'agit d'une cartographie effectuée sur les thons du Pacifique. Elle montre que la teneur en méthylmercure dépend de la taille, de l'espèce de thon et de son origine géographique.
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Le méthylmercure est la forme organique la plus toxique du mercure, un neuro-toxique particulièrement dangereux pour les enfants et les femmes enceintes. Et c’est malheureusement lui qu’on retrouve dans les gros poissons du large, qui se trouvent en bout de la chaîne alimentaire.
L’IRD et la CPS ont publié en janvier dernier une étude qui démontre que le taux de mercure retrouvé dans les thons du Pacifique dépend de sa taille, de son espèce et de la zone géographique.
Ainsi, le thon bachi (thon obèse) a des teneurs plus élevées que le thon blanc (germon) et surtout le thon jaune (albacore). De même pour les plus gros spécimens. Les seuils sanitaires préconisés sont toutefois rarement dépassés. Seuls 1% des prises d'albacore et de thons germons et 11% des thons obèses affichent des concentrations supérieures aux niveaux maximums autorisés.
Autre facteur révélé par l’étude, la profondeur à laquelle se nourrissent les thons et la température de l’eau. Ainsi, les thons pêchés au large de notre barrière de corail ou de Fidji représenteraient des concentrations supérieures à celle des poissons pêchés au dessus de l’Equateur.
Les grandes lignes de cette étude avec Sheïma Riahi et Cédric Michaut
Florent Pithon, le président de la fédération des pêcheurs hauturiers de Nouvelle-Calédonie, était l’invité du journal télévisé de Thérèse Waïa ce lundi 25 février.
Découvrez ci-dessous la brochure éditée par la Nouvelle-Calédonie sur la consommation de poissons et le mercure :
L’IRD et la CPS ont publié en janvier dernier une étude qui démontre que le taux de mercure retrouvé dans les thons du Pacifique dépend de sa taille, de son espèce et de la zone géographique.
Ainsi, le thon bachi (thon obèse) a des teneurs plus élevées que le thon blanc (germon) et surtout le thon jaune (albacore). De même pour les plus gros spécimens. Les seuils sanitaires préconisés sont toutefois rarement dépassés. Seuls 1% des prises d'albacore et de thons germons et 11% des thons obèses affichent des concentrations supérieures aux niveaux maximums autorisés.
Autre facteur révélé par l’étude, la profondeur à laquelle se nourrissent les thons et la température de l’eau. Ainsi, les thons pêchés au large de notre barrière de corail ou de Fidji représenteraient des concentrations supérieures à celle des poissons pêchés au dessus de l’Equateur.
Les grandes lignes de cette étude avec Sheïma Riahi et Cédric Michaut
Florent Pithon, le président de la fédération des pêcheurs hauturiers de Nouvelle-Calédonie, était l’invité du journal télévisé de Thérèse Waïa ce lundi 25 février.
Découvrez ci-dessous la brochure éditée par la Nouvelle-Calédonie sur la consommation de poissons et le mercure :