Un cyclone de catégorie 5, vient de frapper un archipel du Pacifique. Dans une salle des opérations, douze nations doivent se coordonner pour apporter une aide humanitaire sur place. Et sécuriser l’action des ONG. Objectif de cet exercice inter-armée : identifier un seul et même protocole d’action et tout cela en anglais.
Il y a la partie sécurisation qui vient parce qu’il peut y avoir des pillages dans ce type de situation, c’est ce que nous avons vu lors d’Irma. Nous avons besoin de sécuriser, nous avons besoin d’apporter une réponse à la population, de travailler avec les organisations non gouvernementales, avec le gouvernement que nous allons supporter. Pour tout cela il nous faut du renseignement, des spécialistes et tout cela doit être bien coordonné entre les différents acteurs.
-Lieutenant-colonel Rodolphe Bauduin, responsable de la planification des opérations, FANC
Scénario
Le scénario retenu, prévoit des évacuations et des soins médicaux. Aux côtés des forces armées de la Nouvelle-Calédonie, de grandes puissances comme la Nouvelle-Zélande ou encore l’Australie, sont également présentes. Des états insulaires comme Fidji, Tonga et le Vanuatu.
Ça me fait plaisir de participer à l’opération Equateur 2019. Dans cet exercice, je suis dans l’unité de la marine. J’ai vraiment beaucoup de chance de travailler avec d’autres nations sur des opérations de secours et d’aide humanitaire. Je suis heureux car je peux apprendre beaucoup des autres nations qui participent à cette opération.
- Sergent Mackinly Tamata, officier de la marine du Vanuatu
Des nations qui devront opérer, tout en respectant la souveraineté du pays en crise.
Le reportage de Dave Wahéo-Hnasson et Michel Bouilliez, suivi de l'invité du JT, le général Franck Barrera, commandant supérieur des forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC):