Au volet culturel, l'exposition "Et après...le grand voyage" de l'artiste plasticienne Anne Peytavin à la galerie Lec Lec Tic. Des tableaux aux inspirations diverses et variées qui invitent le public à un art métissé.
Après dix ans d’expérience, Anne Peytavin propose de découvrir ou re-découvrir ses œuvres. Une vingtaine de tableaux et des techniques variées comme la linogravure, l’estampe, le collage. Du cubisme au dessin sur tissus, cette artiste plasticienne propose au visiteur de voyager dans le temps. De Luca, la première cellule à l’origine de la vie aux problématiques actuelles liées au coronavirus et au confinement. "Pendant ce confinement, les animaux sont ressortis et ont retrouvé leur place sur terre. Les pumas sortaient en ville au Chili, à Santiago. Les dauphins qui arrivaient dans les zones portuaires."
Contre les violences conjugales
L’exposition d’Anne Peytavin fait référence à la beauté et à la vulnérabilité. A travers un tryptique bleu, exécuté avec de l’encre et de l’acrylique, l’artiste renvoie vers la spiritualité et l’après. Voir l’au-delà. Une croyance assumée par cette femme qui se mobilise aussi contre les violences conjugales. Avec douze panneaux peints à l’aquarelle nommés « l’éloge du clitoris », elle milite pour une sexualité épanouie. "J'ai travaillé sur l'infigurable. A la Renaissance, il y a eu un gros travail qui a été mené pour figurer l'Annonciation faite à Marie et j'ai trouvé interessant de travailler sur cet autre infigurable qu'est la jouissance. "
Jusqu’au 17 avril, cette exposition entraînera le public dans un songe. La vision d’Anne Peytavin est une mixité de genres et de cultures. Ou comment être citoyen du monde en 2021.
Le reportage de Natacha Lassauce-Cognard et Laura Schintu :