Comment dénicher des stages en hôtellerie quand la majorité des structures sont vides ou tournent au ralenti ? Un contexte de crise qui se révèle finalement être une belle opportunité pour une partie des étudiants de ce BTS.
Direction la Nouvelle-Zélande, Monaco, ou encore la Bourgogne dans des établissements de renom. "Je vais effectuer mon stage dans un hôtel cinq étoiles. C’est un défi. C’est vrai que les clients en France sont un peu exigeants mais ça va", se confie Kaki.
Nicolas, lui, va à Monaco, au casino de Monte Carlo. Il a "très hâte de partir". Quant à Aline, elle part pour la Bourgogne, dans un relais-château. "Je stresse un peu mais ça va. C’est la première fois que je pars. Avec la crise ici, il n’y a plus beaucoup de touristes."
On voit vraiment la différence entre les premières et les deuxièmes années, au niveau comportemental, au niveau du savoir-faire, du savoir-être, c’est fabuleux.
Didier Henry, professeur de cuisine
Des aides pour financer ces voyages
Ces stages en dehors du Caillou représentent une belle opportunité pour ces jeunes, qui reviennent le plus souvent changés après ces seize semaines. "On voit vraiment la différence entre les premières et les deuxièmes années, au niveau comportemental, au niveau du savoir-faire, du savoir-être, c’est fabuleux", se réjouit Didier Henry, professeur de cuisine.
Pour la majorité des familles, financer ces billets d’avion serait très difficile. Ces jeunes bénéficient d’un dispositif de financement de l’Etat.
"Le passeport mobilité pour les stages professionnels est un dispositif né il y a trois ou quatre ans. Cela peut être pour des stages en Métropole, en Europe ou dans le Pacifique", détaille Pascal Muselli, responsable de la continuité territoriale.
Pendant ces quelques semaines, ces jeunes pourront côtoyer des professionnels talentueux, comme des Meilleurs ouvriers de France et des chefs étoilés. Ils pourront aussi améliorer leur anglais au contact de la clientèle internationale.