•
La Fédération calédonienne du BTP demande, au nom de ses adhérents et du secteur dans son ensemble, que le gouvernement «se dote d’un responsable grands projets pour engager une politique de relance pérenne d’urgence». Dans un communiqué diffusé ce mardi, la FCBTP souligne l'état «catastrophique» de la filière auquel s’est ajouté «un contexte hors norme» : «La crise du Covid-19 a eu pour impact de renforcer la situation dégradée dans laquelle se trouvait déjà le secteur de la construction. Les professionnels du BTP, tous corps d’état confondus, sont toujours dans l’attente d’un redémarrage pour entrevoir l’avenir et de pouvoir conserver leurs effectifs et maintenir leurs investissements.»
« Une situation qui se dégrade d’année en année, puisque depuis 2015, on a quand même perdu environ 3000 salariés » explique Stéphanie Amstutz-Arrieguy, secrétaire générale de la FCBTP. « Il n’y a pas vraiment de relance pour le secteur. Avec une augmentation des liquidations judiciaires, des entreprises en difficulté, des pertes d’emplois. Il suffit de prendre les chiffres de l’ISEE, avec un quatrième trimestre 2019 à 5 900 salariés. On n’est qu’au deuxième trimestre 2020, et on a certainement perdu d’autres salariés en cours de route ».
« La relance du BTP, ça se prépare. C’est un secteur qui nécessite de gros investissements, et des investissements humains pour s’adapter aux ouvrages à construire. Donc c’est un secteur qui a vraiment besoin de visibilité, et aujourd’hui, on n’en a absolument aucune » poursuit Stéphanie Amstutz-Arrieguy. « Quand un bureau d’études a un projet sur la table, en général, les travaux démarrent un an après. Aujourd’hui, les bureaux d’études n’ont rien sur la table ».
La FCBTP demande que le gouvernement se dote d’un responsable « grands projets »
« Le secteur de la construction ne ressent pas de véritable accompagnement. Les projets qu’on nous a annoncés il y a deux ans, où sont ils ? Et on manque, je pense, d’attention »
Une demande d’audience a été faite au gouvernement sans aucune réponse de sa part pour l’instant.
Le communiqué complet :
Le reportage de Nathan Paouteta et Nicolas Fasquel :
Une situation qui se dégrade
Pour la fédération calédonienne du BTP, le secteur est dans une situation catastrophique. La crise du Covid n’a fait qu’accentuer sa descente. Depuis 2012, le chiffre d’affaires et la masse salariale du BTP ont baissé de 40%.« Une situation qui se dégrade d’année en année, puisque depuis 2015, on a quand même perdu environ 3000 salariés » explique Stéphanie Amstutz-Arrieguy, secrétaire générale de la FCBTP. « Il n’y a pas vraiment de relance pour le secteur. Avec une augmentation des liquidations judiciaires, des entreprises en difficulté, des pertes d’emplois. Il suffit de prendre les chiffres de l’ISEE, avec un quatrième trimestre 2019 à 5 900 salariés. On n’est qu’au deuxième trimestre 2020, et on a certainement perdu d’autres salariés en cours de route ».
Pas de visibilité
Les professionnels du secteur s’inquiètent, ils avancent selon eux sans aucune visibilité sur leur avenir.« La relance du BTP, ça se prépare. C’est un secteur qui nécessite de gros investissements, et des investissements humains pour s’adapter aux ouvrages à construire. Donc c’est un secteur qui a vraiment besoin de visibilité, et aujourd’hui, on n’en a absolument aucune » poursuit Stéphanie Amstutz-Arrieguy. « Quand un bureau d’études a un projet sur la table, en général, les travaux démarrent un an après. Aujourd’hui, les bureaux d’études n’ont rien sur la table ».
La FCBTP demande que le gouvernement se dote d’un responsable « grands projets »
« Le secteur de la construction ne ressent pas de véritable accompagnement. Les projets qu’on nous a annoncés il y a deux ans, où sont ils ? Et on manque, je pense, d’attention »
Une demande d’audience a été faite au gouvernement sans aucune réponse de sa part pour l’instant.
Le communiqué complet :
Le reportage de Nathan Paouteta et Nicolas Fasquel :