Fermeture du foyer Jeanne d'Albret : entre incompréhension et tristesse

L’institut Jeanne d’Albret ferme officiellement ses portes ce mardi. Sa fermeture suscite toujours l’incompréhension, du côté de ses membres. En 90 ans, l’institut, situé boulevard Vauban, a reçu plus de 5000 pensionnaires.
 
En neuf décennies, le pensionnat d’inspiration protestante installé dans la vieille maison coloniale de John Higginson, a pris en charge des générations de Calédoniennes.
 

Ces adolescentes et ces jeunes femmes trouvaient un pied à terre dans la Capitale et pouvaient ainsi poursuivre leurs études sur le Grand Nouméa. Elles étaient originaires soit de la Grande terre, des îles, du Vanuatu, de la Polynésie ou encore de Wallis et Futuna.

La réussite féminine : 90% de réussite au bac 
Ce foyer pour jeunes filles était une "seconde famille". Bien situé dans le centre ville, il permettait d'avoir accès au transport public  et autres services de proximité. Elles bénéficiaient notamment d'un soutien scolaire.
Des conditions d'études idéales pour ces jeunes filles loin de leurs foyers familiaux.
Les pensionnaires de l'institut Jeanne d’Albret affichaient chaque année un taux de réussite au baccalauréat de  90%.
Ce pensionnat accueillait aussi des enfants placés par la Justice. 
En 90 ans,  l’institut, bien placé au centre ville, situé boulevard Vauban, a reçu plus de 5000 pensionnaires 

Mathurine Wea, la directrice de Jeanne d’Albret exprime son regret

Mathurine Wea


Le reportage de la rédaction Nouvelle-Calédonie La 1ere diffusé en avril 2019
©nouvellecaledonie


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