La saison des feux a démarré cette année bien avant la période administrative entamée le 15 septembre. Et dans des conditions climatiques qui mettent à rude épreuve la résistance des soldats du feu.
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Cette année, la saison des feux de brousse a commencé dès le mois de juillet. Très sollicités avec deux ou trois départs de feu par jour, leurs missions au quotidien et les sinistres d’envergure comme celui de Koumac, il y a dix jours, ou celui de Bangou-Tontouta, la semaine dernière, les pompiers calédoniens sont exténués.
Gwenval Cambon, chef de corps de la caserne de Païta :
En Calédonie, sept communes n’ont toujours pas de pompiers. Pour pallier ce manque d’équipement, ou en cas de sinistre majeur comme celui de Bangou-Tontouta, les quelques 800 pompiers de la Nouvelle-Calédonie, dont 80% sont des volontaires – sont parfois très, trop, sollicités. Conséquence de cette situation, une fatigue cumulée qu’il faut gérer et surveiller pour éviter l’accident. Les pompiers du Caillou sont épuisés. Mais la saison des feux, elle, n’est qu’à demi-entamée.
98% des départs de feu sont d’origine humaine, dont une majorité issue de malveillance. Les moyens déployés pour tenter de circonscrire l’incendie de Bangou, vont se solder par une enveloppe de plusieurs dizaines de millions de francs FCP. Mais les dommages les plus lourds des feux de brousse, concernent sans aucun doute les ressources en eau et en biodiversité.
Gwenval Cambon, chef de corps de la caserne de Païta :
En Calédonie, sept communes n’ont toujours pas de pompiers. Pour pallier ce manque d’équipement, ou en cas de sinistre majeur comme celui de Bangou-Tontouta, les quelques 800 pompiers de la Nouvelle-Calédonie, dont 80% sont des volontaires – sont parfois très, trop, sollicités. Conséquence de cette situation, une fatigue cumulée qu’il faut gérer et surveiller pour éviter l’accident. Les pompiers du Caillou sont épuisés. Mais la saison des feux, elle, n’est qu’à demi-entamée.
98% des départs de feu sont d’origine humaine, dont une majorité issue de malveillance. Les moyens déployés pour tenter de circonscrire l’incendie de Bangou, vont se solder par une enveloppe de plusieurs dizaines de millions de francs FCP. Mais les dommages les plus lourds des feux de brousse, concernent sans aucun doute les ressources en eau et en biodiversité.