Ce secteur clé de l'économie fidjienne a été dévasté par le passage du cyclone Winston.
Selon les dernières estimations officielles, les pertes du secteur agricole dépasseraient 130 millions de dollars.
Selon les dernières estimations officielles, les pertes du secteur agricole dépasseraient 130 millions de dollars.
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" Pas de sucre ou très peu, cette année!" affirme l'association des producteurs fidjiens de canne à sucre.
Il est donc trop tard pour replanter, estime-t-il :
« Même si on plante maintenant, on devra faire face à de nombreux problèmes - on ne pourra pas faire de récoltes cette saison, c'est une saison de perdue.
Et puis, on ne peut pas dire aux fermiers de replanter : ils n'ont même plus de maison, comment pourraient-ils replanter ? »
C'est un coup dur pour les producteurs, qui commençaient à entrevoir le bout du tunnel, ajoute Mohammed Rafiq :
« Ces dernières années, l'industrie fidjienne de la canne à sucre était doucement en train de devenir viable, les cultures s'amélioraient, on commençait à obtenir de bons revenus… Mais là, les fermiers ne pourront pas produire autant que prévu. »
Elle avance son troisième virement annuel et s'engage à payer la tonne 9,88 dollars. « C'est bien », commente Mohammed Rafiq, qui reste prudent : « On a dit récemment aux fermiers qu'ils seraient payés 5 dollars la tonne. »
Les champs de canne à sucre ne sont pas les seuls à avoir souffert du passage de Winston.
C'est l'ensemble du secteur agricole qui est touché. Uraia Waibuta est le secrétaire à l'Agriculture par intérim :
La sécheresse d'El Nino et le Cyclone Winston
La saison avait déjà mal commencé avec la sécheresse, causée par la présence du phénomène El Nino, mais les producteurs commençaient à espérer une bonne récolte malgré tout, avec le retour de la pluie.La récolte de la canne à sucre a lieu en juin - juillet, en général."Des espoirs réduits à néant pas le cyclone Winston", affirme Mohammed Rafiq.
Il est donc trop tard pour replanter, estime-t-il :
« Même si on plante maintenant, on devra faire face à de nombreux problèmes - on ne pourra pas faire de récoltes cette saison, c'est une saison de perdue.
Et puis, on ne peut pas dire aux fermiers de replanter : ils n'ont même plus de maison, comment pourraient-ils replanter ? »
C'est un coup dur pour les producteurs, qui commençaient à entrevoir le bout du tunnel, ajoute Mohammed Rafiq :
« Ces dernières années, l'industrie fidjienne de la canne à sucre était doucement en train de devenir viable, les cultures s'amélioraient, on commençait à obtenir de bons revenus… Mais là, les fermiers ne pourront pas produire autant que prévu. »
Plus du quart des Fidjiens dépendent directement ou indirectement de cette industrie.
À la demande du gouvernement, la société fidjienne de la canne à sucre a annoncé un geste.Elle avance son troisième virement annuel et s'engage à payer la tonne 9,88 dollars. « C'est bien », commente Mohammed Rafiq, qui reste prudent : « On a dit récemment aux fermiers qu'ils seraient payés 5 dollars la tonne. »
Les champs de canne à sucre ne sont pas les seuls à avoir souffert du passage de Winston.
C'est l'ensemble du secteur agricole qui est touché. Uraia Waibuta est le secrétaire à l'Agriculture par intérim :
« On est en train d'organiser la distribution de semences dans le cadre de notre programme sur la sécurité alimentaire. On se concentre sur ce qui pousse très vite. Ce sera fait d'ici une à deux semaines. »
Selon les dernières estimations officielles, les pertes du secteur agricole dépasseraient 130 millions de dollars.