Le Premier ministre des Fidji, Frank Bainimarama, a accusé mardi le changement climatique d'être à l'origine d'un cyclone meurtrier, ajoutant que l'archipel du Pacifique était entré "dans une nouvelle ère effrayante". Le bilan provisoire des victimes du cyclone Josie est désormais de cinq morts.
•
Le cyclone Josie a provoqué de graves inondations sur Viti Levu, l'île principale des Fidji, le Premier ministre ajoutant que le bilan provisoire des victimes avait grimpé à cinq morts.
"En tant que nation, nous renforçons notre résilience en réponse à cette ère nouvelle effrayante qui est là", a-t-il ajouté.
La hausse de la fréquence des cyclones liée au changement climatique
"Une nouvelle fois, les Fidjiens pleurent la perte de certains de nos êtres chers à cause d'un événement météorologique extrême", a-t-il déclaré. Selon lui, le changement climatique a provoqué une hausse de la fréquence du nombre de cyclones sur l'archipel."Nous sommes désormais sous la menace quasi constante de ces événements météorologiques extrêmes qui deviennent plus fréquents et plus violents à cause du changement climatique", a-t-il dit.
"En tant que nation, nous renforçons notre résilience en réponse à cette ère nouvelle effrayante qui est là", a-t-il ajouté.
"c'est un combat pour notre survie même"
La 23e conférence de l'ONU sur le climat
Les petites Fidji avaient présidé en novembre à Bonn la 23e conférence de l'ONU sur le climat. Le cyclone Josie témoigne de la nécessité de faire quelque chose contre le changement climatique, a encore ajouté M. Bainimarama. "Nous devons dire haut et fort au monde entier qu'il est absolument nécessaire de s'attaquer de front à cette crise", car "c'est un combat pour notre survie même", a-t-il poursuivi.
En 2016, le cyclone Winston avait fait 44 morts aux Fidji. En février, l'archipel avait été relativement épargné par le cyclone Gita mais celui-ci avait ravagé les Tonga et Samoa voisines.