Fin du ramadan pour les musulmans de Nouvelle-Calédonie

La fin du ramadan le vendredi 21 avril à Nouméa.
Hier, vendredi 21 avril marquait la fête de l’Aïd El Fitr pour la communauté musulmane de Nouvelle-Calédonie. Une date importante dans le calendrier de cette communauté religieuse du Caillou, qui représente près de 3 000 personnes.

Ils étaient nombreux, à se rendre au centre islamique de Nouméa vendredi 21 avril, pour célébrer la fin du ramadan et l’Aïd El Fitr. Dès les premières heures de la matinée, les fidèles se sont rendus rue Moréno, pour une prière qui marque la fin du ramadan. “C’est l’aboutissement d’un mois de jeûne, de piété, de communauté et de solidarité avec tous nos frères et soeurs musulmans.On est très content de se retrouver aujourd’hui et de pouvoir reprendre une activité un petit peu plus habituelle”, lance Nordine.

Recueillement et retrouvailles

Pour l’occasion, la mosquée est pleine à craquer. La communauté musulmane représente près de 3 000 personnes en Nouvelle-Calédonie. L’Aïd El Fitr représente un moment de recueillement, de réconciliation et de retrouvailles. “Il y a une prière spéciale et ensuite, les personnes partagent un repas. C’est très important dans le calendrier de l’islam”, précise l’imam Mustafa Hameed.

Les femmes, elles aussi, célèbrent la fin du jeûne. Siti et sa fille Melinda, avouent qu’être de confession musulmane sur le territoire n’est pas toujours facile, car la communauté est minoritaire sur le Caillou. Mais leur foi et l’éducation religieuse qu’elles ont reçues leur permettent de faire face. “C’est un peu compliqué, mais après depuis toutes petites on a été éduquées dans cette religion. C’est comme ça qu’on prie et qu’on est protégées", détaillent la mère et la fille.

Après la prière, un autre temps fort de cette fin du ramadan a été honoré : le repas, composé de mets amenés par les fidèles. Un moment de partage et d’échange. Le moment aussi où les représentants de la France, d’Australie et de Nouvelle Zélande sont venus témoigner leur respect à toute la communauté.

Le reportage de Maurice Violton et Ismaël Waka-Ceou :

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