Financement de l'enseignement privé : il y aura des droits mais aussi des obligations

Isabelle Champmoreau, en charge de l'éduction au gouvernement de Nouvelle-Calédonie.
Lors d'une conférence de presse organisée lundi, le gouvernement de Nouvelle-Calédonie a confirmé que le financement de l'enseignement privé confessionnel ferait bien l'objet d'un projet de loi du pays. Il doit être présenté au Congrès d'ici octobre. Il sera assorti d'obligations.

Jeudi dernier, le gouvernement et la province Sud se sont engagés à débloquer des aides d'urgence pour permettre aux établissements gérés par la DDEC (Direction diocésaine de l’enseignement catholique), la Felp (Fédération de l’enseignement libre protestant) et l’Asee (l’Alliance scolaire de l’église évangélique) d'assurer la scolarité des élèves jusqu'à la fin de l'année.

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Pour sécuriser les financements à long terme, le gouvernement a par ailleurs confirmé ce lundi préparer une délibération cadre. Elle doit être présentée au Congrès d'ici octobre. Des conventions seront également signées entre la Nouvelle-Calédonie, les provinces et les communes pour fixer le montant des subventions dues par chacune, pour l'internat et la cantine notamment.

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"En parallèle, on va aussi parler des taux d‘encadrement, des effectifs, ce qui nous permettra, par rapport à la carte scolaire, de déterminer des droits mais aussi des obligations pour l’enseignement privé", a également annoncé Isabelle Champmoreau, chargée de l'enseignement au gouvernement.