La Foire de Bourail fête ce week-end son 40ème anniversaire. Cette Foire agricole et artisanale rassemble chaque année près de 20000 visiteurs. Cet évènement Pays a vocation à rassembler les broussards et les citadins.
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« Lors de la première foire, nous avons réalisé une petite tribune pas comme celle que nous avons là ». Chapeau de cowboy, chemise à carreaux et le pantalon jeans, Jean-Pierre Aïfa, l’ancien maire de Bourail observe le site de Téné sur les estrades de la tribune. Un site en effervescence en ce milieu de cette semaine où les travailleurs s’activent avant le jour-J. « Avec un peu de moyen, on a pu construire un dock », poursuit-il, « nous avons pu exposer nos bêtes et puis, nous avons monté un carré de rodéo. A cet époque, les poteaux étaient en bois de niaouli.»
Les débuts sont difficiles
1977, l’aventure commence pour la Foire de Bourail. Jean-Pierre Aïfa, alors maire de la commune décide de créer un évènement Pays qui rassemble les populations. Raymond Bima est à la tête du premier comité de Foire. Les débuts sont difficiles pour les bénévoles. La Foire de Bourail connait notamment plusieurs péripéties. « On a traversé beaucoup de difficultés », confie l’ancien maire, « En 1981, nous avons eu l’assassinat de Pierre Declercq, l’ancien secrétaire général de l’Union-Calédonienne. Cela s’est passé la veille de la Foire. On l’a alors repoussé d’un mois », poursuit-il, « ensuite en 1982, nous avons décidé de changer la date de la Foire. C’était le 24 septembre. Car il y avait cette revendication du deuil kanak qui ne plaisait pas à tout le monde. Il y a eu également les évènements de 1984 et de 1989. Malgré tout, la Foire de Bourail a tenu le coup.»
Le rodéo reste l’animation phare
Pour ce 40ème anniversaire, le comité de Foire a mis les petits plats dans les grands. Plusieurs animations seront proposées aux publics comme le traditionnel rodéo. A la tête de cette organisation depuis 9 ans, Brigitte Hardel s’est entourée d’une véritable équipe. Très active sur le terrain, la multiple médaillée d’or aux Jeux du Pacifique, ne compte plus les heures. La Bouraillaise est intransigeante sur la sécurité. « Un accident est vite arrivé », souligne t-elle, « on se fait beaucoup taper par le SIVAP ou les organismes de sécurité. Chaque année, on améliore le site pour que tout se passe bien pendant ces trois jours.»
Profusion de saucissons de cerf
Plus de 200 cents exposants participeront à cette Foire. Noam Voisin est un spécialiste de la charcuterie mais surtout du fameux saucisson de cerf. Pour ces festivités, il a prévu de confectionner 1500 à 2000 saucissons de cerf. « Il n’y a pas trop de différence pour reconnaitre le saucisson de cerf de Bourail. La recette est quasiment la même. Après la différence vient du savoir-faire des uns et des autres dans sa confection.»
Des concours de différents animaux
Sur les hauteurs du champ de Foire, le pavillon des volatiles se prépare. Les cages sont soigneusement réparties en fonction des catégories d’oiseaux. Dans cet espace, plus de 150 oiseaux domestiques au concours vont être installés. Sandra Vélayoudon est responsable de ce pavillon. Elle est à la tête de l’APRA, l’Association pour la promotion des races aviaires. « Le but de notre association est de maintenir le plus proche possible des poules et des coqs de races pures. Les animaux correspondent à des standards, des structures, des couleurs, des tailles. C’est un code de reconnaissance des bêtes comme pour le bétail ».
Brigitte Hardel tire sa révérence
Depuis les estrades, Jean-Pierre Aïfa scrute l’espace d’exposition. Un espace qui se réduit au fil des années. L’ancien Maire se dit toutefois satisfait des efforts des bénévoles et de leurs implications. Son rêve serait que cette Foire vive une quarantaine d’années encore. De son côté, Brigitte Hardel assiste cette année à sa dernière Foire en tant que présidente du Comité de Foire. « Histoire de souffler un peu et de revenir au sein de l’organisation, mais cette fois-ci en tant que bénévole.»
Les débuts sont difficiles
1977, l’aventure commence pour la Foire de Bourail. Jean-Pierre Aïfa, alors maire de la commune décide de créer un évènement Pays qui rassemble les populations. Raymond Bima est à la tête du premier comité de Foire. Les débuts sont difficiles pour les bénévoles. La Foire de Bourail connait notamment plusieurs péripéties. « On a traversé beaucoup de difficultés », confie l’ancien maire, « En 1981, nous avons eu l’assassinat de Pierre Declercq, l’ancien secrétaire général de l’Union-Calédonienne. Cela s’est passé la veille de la Foire. On l’a alors repoussé d’un mois », poursuit-il, « ensuite en 1982, nous avons décidé de changer la date de la Foire. C’était le 24 septembre. Car il y avait cette revendication du deuil kanak qui ne plaisait pas à tout le monde. Il y a eu également les évènements de 1984 et de 1989. Malgré tout, la Foire de Bourail a tenu le coup.»
Le rodéo reste l’animation phare
Pour ce 40ème anniversaire, le comité de Foire a mis les petits plats dans les grands. Plusieurs animations seront proposées aux publics comme le traditionnel rodéo. A la tête de cette organisation depuis 9 ans, Brigitte Hardel s’est entourée d’une véritable équipe. Très active sur le terrain, la multiple médaillée d’or aux Jeux du Pacifique, ne compte plus les heures. La Bouraillaise est intransigeante sur la sécurité. « Un accident est vite arrivé », souligne t-elle, « on se fait beaucoup taper par le SIVAP ou les organismes de sécurité. Chaque année, on améliore le site pour que tout se passe bien pendant ces trois jours.»
Profusion de saucissons de cerf
Plus de 200 cents exposants participeront à cette Foire. Noam Voisin est un spécialiste de la charcuterie mais surtout du fameux saucisson de cerf. Pour ces festivités, il a prévu de confectionner 1500 à 2000 saucissons de cerf. « Il n’y a pas trop de différence pour reconnaitre le saucisson de cerf de Bourail. La recette est quasiment la même. Après la différence vient du savoir-faire des uns et des autres dans sa confection.»
Des concours de différents animaux
Sur les hauteurs du champ de Foire, le pavillon des volatiles se prépare. Les cages sont soigneusement réparties en fonction des catégories d’oiseaux. Dans cet espace, plus de 150 oiseaux domestiques au concours vont être installés. Sandra Vélayoudon est responsable de ce pavillon. Elle est à la tête de l’APRA, l’Association pour la promotion des races aviaires. « Le but de notre association est de maintenir le plus proche possible des poules et des coqs de races pures. Les animaux correspondent à des standards, des structures, des couleurs, des tailles. C’est un code de reconnaissance des bêtes comme pour le bétail ».
Brigitte Hardel tire sa révérence
Depuis les estrades, Jean-Pierre Aïfa scrute l’espace d’exposition. Un espace qui se réduit au fil des années. L’ancien Maire se dit toutefois satisfait des efforts des bénévoles et de leurs implications. Son rêve serait que cette Foire vive une quarantaine d’années encore. De son côté, Brigitte Hardel assiste cette année à sa dernière Foire en tant que présidente du Comité de Foire. « Histoire de souffler un peu et de revenir au sein de l’organisation, mais cette fois-ci en tant que bénévole.»