Mardi matin, c'était l'effervescence au siège de la fédération de football calédonienne, à Païta. Gianni Infantino y était avec le gratin de la fédération internationale de football. Pierluigi Collina, icône de l'arbitrage. Youri Djorkaeff, champion du monde 98 avec les Bleus, toujours aussi populaire à en croire le nombre de selfies qui lui ont été demandés.
Le patron du football mondial a profité de la Coupe du monde féminine, qui se joue en Australie et en Nouvelle-Zélande, pour rencontrer les associations des pays d'Océanie. Sa tournée l'a amené en Nouvelle-Calédonie, où il avait inauguré le centre technique de Païta, en 2007.
Il a rencontré Mickaël Forrest, membre du gouvernement en charge de la jeunesse et des sports. Puis Gilles Tavergeux, le président de la fédération calédonienne de football. La Fifa ayant des capacités financières considérables, ce dernier en a profité pour évoquer le projet de "grand stade, pour le football en particulier. Je pense que plusieurs communes ont postulé", sourit-il.
On soutient à fond, on soutient Gilles, on soutient la fédération, la Calédonie, les jeunes surtout.
Gianni Infantino, président de la Fifa
Commentaire de Gianni Infantino : “On soutient à fond, on soutient Gilles, on soutient la fédération, la Calédonie, les jeunes surtout. On doit leur monter que leurs rêves peuvent devenir des réalités."
Le reportage d'Erik Dufour et Cédric Michaut :
Il est également revenu sur la volonté partagée par plusieurs pays de la région de créer une ligue professionnelle. Le président de la Fifa a, là aussi, assuré qu'il appuierait le projet. Il permettrait à ses yeux "d'ouvrir plus de portes" aux jeunes.
"Il faut plus de Christian Karembeu"
"Évidemment, une ligue calédonienne est prévue. Ça va être costaud. On sait que le foot féminin est très très fort ici et aujourd’hui, on est là pour développer des initiatives" qui donneront des opportunités aux "jeunes filles et aux jeunes garçons, il ne faut pas les oublier. Il faut plus de Christian Karembeu", lance-t-il au micro de Lizzie Carboni.
Son interview complète :