La confédération océanienne s'est offert une nouvelle équipe dirigeante après plusieurs scandales l'ayant éclaboussée ces dernières années. Steeve Laigle, en charge de la fédération calédonienne, fait partie de ses nouveaux hommes forts. Il explique ce qui va changer.
Un ménage nécessaire
Il était plus que temps. Après six mois d'intérim, le président de la fédération vanuataise, Lambert Maltock s'est vu confier les rennes de l'OFC pour les quatre prochaines années. Le chef du football calédonien, Steeve Laigle, a lui été élu vice-président. Une nouvelle donne dans la gouvernance, très attendue après les affaires de corruption et de conflits d'intérêts des deux anciens responsables de la confédération océanienne.
Cela avait commencé par le Tahitien Reynald Temarii en 2015 ...
... avant que le Papou David Chung ne soit à son tour dans le viseur l'an passé :
Elaborer un plan sur 4 voire 8 ans
Il faut désormais relancer les projets qui touchent au football et aux jeunes. Lambert Maltock confiait ce week-end qu'il a souffert ces six derniers mois, au point de perdre du poids :
"Il y a 11 millions d'enfants qui ont souffert sur le terrain durant cette période. Au nom de l'Océanie, aujourd'hui, je veux leur dire pardon".
Une référence aux programmes financés par l'OFC dans les différentes fédérations de la région, et repoussés du fait des scandales qui ont éclaté ces dernières années. L'heure est donc aujourd'hui à la reconstruction, d'autant que la maison mère, la fédération internationale (FIFA), ne lui fera pas de cadeaux supplémentaires.
Steeve Laigle parle des conséquences du passé et de l'avenir :
" C'est notre dernière chance "